Il y a cinq ans le 8 juillet 2012, Eric de Putter, coopérant français et enseignant en théologie était assassiné à son domicile situé sur le campus de l'université protestante d’Afrique centrale, à Yaoundé. Cinq ans plus tard les enquêtes ouvertes en France et au Cameroun n'ont rien donné.
« Cinq ans après, j'ai envoyé des dizaines de courriers a différentes personnes, des rencontres ont eu lieu à tous les niveaux de la diplomatie mais à ce jour il n'y a aucun signe d'un éventuel épilogue» a déclaré hier sur RFI Marie-Alix de Putter la veuve du coopérant.
Marie-Alix de Putter a par ailleurs interpellé l’exécutif français ainsi que le gouvernement camerounais à tout mettre en œuvre afin que ce crime soit élucidé et les assassins traduits devant la justice.
« Je respecte le temps de la justice mais cinq après, c’est toujours une torture pour moi. (…) J’espère que la justice française se mettra en marche de ce côté-là aussi » a-t-elle déclaré.
En octobre 2013, les deux principaux suspects, dont le vice-recteur de l’université protestante d’Afrique centrale, avaient été libérés, sans qu’il n’y ait jamais eu procès.
Assassiné devant son épouse et sa fillette
De l’enquête ouverte par le parquet rien de significatif n’a filtré jusqu’ici. Des pasteurs ont bien essayé d’en savoir un peu plus en envoyant une correspondance au ministre de la Justice, mais sa réponse reste attendue.
Le Français Eric de Putter avait été assassiné à coups de couteau à son domicile, le 8 juillet 2012. Il était attablé avec son épouse et une fillette de dix ans.