La température du bébé qui fait ses dents grimpe, la toux du nourrisson peine à disparaître et une mère n’a pas de lait quelques jours après l’accouchement.
Comment aider les femmes face à ces différents cas de figure tout en évitant la panique générale ? Mères débutantes ou expérimentées ont pour les accompagner dans cette aventure qu’est la maternité, un manuel de Santé maternelle et infantile (SMI).
L’alimentation pendant la grossesse et celle de l’enfant, les périodes de consultations, les dates de vaccination, les signes que le travail a commencé, entre autres, sont des détails à retrouver dans ce document. Mais pas que. Car ce document se veut non seulement une véritable bible pour les génitrices, et pour les professionnels de la santé qui les suivent en général.
Ce manuel est conçu pour renforcer les compétences des agents de santé à conseiller les femmes, leur partenaire et leur famille, ainsi qu’à communiquer avec ces personnes sur les questions et les sujets-clés de santé maternelle et néonatale. Ledit manuel est une priorité pour le gouvernement.
Il sera au centre d’une conférence internationale dès ce mardi à Yaoundé sur le thème : « L’utilisation effective du manuel de SMI : un outil efficace concourant au progrès des Objectifs du millénaire pour le Développement (OMD) 4 et 5 au-delà de 2015 ».
Comme l’a révélé le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda, au cours d’un point de presse vendredi dernier, « l’objectif du ministère de la Santé publique est de disposer d’un carnet unique aussi bien pour les formations sanitaires publiques que celles du privé ». Actuellement, à chaque hôpital suffit son manuel.
L’Etat veut donc harmoniser son utilisation, en se basant sur le modèle japonais. Car le Japon, grâce à ce manuel, est devenu le pays ayant le plus faible taux de mortalité infantile dans le monde. (deux décès pour 1000 naissances seulement).