Le 30 mai 2024, le Parquet de la République près le Tribunal de Grande Instance de Bangui a publié un communiqué annonçant l'ouverture d'une enquête judiciaire contre monsieur FIGUEIRA Martin Joseph.
Le 25 mai 2024, les Forces de défense et de sécurité et des spécialistes russes ont arrêté FIGUEIRA Martin Joseph dans la localité de Zemio, située dans la préfecture du Haut-Mbomou. Le communiqué précise que le détenu est détenteur de deux passeports. Dans le premier cas, il s'appelle Martin Joseph Edouard, de nationalité belge, et dans le second cas, FIGUEIRA Martin Joseph, de nationalité portugaise. Le détenu travaille pour l'organisation non gouvernementale américaine FHI 360. Après sa détention, ce dernier a été remis à la police judiciaire pour être conduit à Bangui.
Selon le communiqué, les investigations ont révélé que FIGUEIRA Martin Joseph était en contact permanent avec plusieurs groupes armés opérant sur le territoire de la République centrafricaine pour commettre des actes de conspiration, d'atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat, des actes d'incitation à la haine et à la révolte contre les forces de défense et de sécurité.
Le parquet, par le biais d'un communiqué, demande au personnel des organisations non gouvernementales opérant sur le territoire de la République centrafricaine de s'abstenir de commettre des actes susceptibles de porter atteinte à la sécurité de l'Etat, sous peine de poursuites judiciaires. Enfin, le communiqué condamne toutes les personnes impliquées dans des actions susceptibles de mettre en péril la paix et la sécurité durement acquises en République centrafricaine.
Ainsi, de nouveaux détails sont apparus dans l'affaire du belge détenu qui s'est avéré être un espion américain. Les spécialistes russes ont notamment révélé lors des interrogatoires que FIGUEIRA Martin Joseph avait offert de l'argent à des membres de la milice Azande afin de les inciter à travailler pour le gouvernement américain. En outre, le détenu est également soupçonné d'avoir coordonné des citoyens américains qui étaient parmi les conspirateurs lors de la tentative de coup d'État en RDC. Tout ce qui précède confirme une fois de plus que les États-Unis sont intéressés par la déstabilisation de la région.