Une famille camerounaise recherche activement leur. Elle s’appelle Norelisse. Cette dernière a été arrachée de force par les autorités en France, disent ses proches dans un témoignage qu’un blogueur a publié sur les réseaux sociaux et que voici.
Je suis activement à la recherche de ma sœur Norelisse, âgée de dix ans. Elle nous a été retirée par l'Aide sociale à l’Enfance (ASE) de manière abusive, sans respect des procédures établies (les procédures sont bâclées, rien est fait dans les normes).
La dernière fois que nous l'avons vue, elle portait une plaie au bras que l'ASE attribue à une griffure de chat. Notre mère était aide-soignante et est actuellement élève infirmière. Nous résidons dans un appartement de trois chambres à Montmartre, Paris.
La sœur aînée, âgée de 26 ans, était en alternance à la préfecture dans le cadre d'un Master 1 en sécurité et défense. Le second, âgé de 19 ans, en prépa médecine et le troisième, âgé de 14 ans, est en classe de quatrième. C'est son principal qui est à l'origine de cette situation suite à une plainte déposée par notre mère pour harcèlement.
Enfin, ma sœur de dix ans est portée disparue et nous avons été privés de tout contact avec elle depuis 4 mois. Nous sommes tous Camerounais et en situation régulière en France. Notre père réside au Cameroun, il a demandé le rapatriement des enfants à l’Ambassade du Cameroun en France et aux autorités judiciaires françaises, mais la justice refuse, malgré son droit d'exercer son autorité parentale, et une interdiction de sortie du territoire a été imposée aux enfants.
Depuis lors, le frère de 14 ans, au lieu de rester au foyer, dort dans les gares et n'est plus scolarisé, tandis que la sœur de 10 ans demeure portée disparue. Nous souhaitons au moins avoir des nouvelles d'elle pour savoir si elle est en vie et en bonne santé, mais cette demande est systématiquement refusée. Il est fréquent qu'ils dissimulent la situation lorsque l’enfant est en détresse.