Une femme (encore) battue à mort par son mari à Bepanda

Un photo de la femme battue à mort

Wed, 20 Apr 2022 Source: www.camerounweb.com

• Tabassée violement par son marin elle finit par rendre l'âme

• Une simple dispute qui s'est transformée en bagarres

• La jeune a a été plusieurs fois battue par son mari


La rédaction de CamerounWeb a appris le décès ce mercredi d'une jeune femme battue violemment par son mari, suite à un malentendu.

Les violences conjugales continuent de faire des victimes au Cameroun. Hier mardi, une femme en est morte. Une énième victime d'un genre de violence qui prend de l'ampleur au Cameroun.

La jeune dame ici en photo est tombée sous les coups de son mari au quartier Bepanda à Douala. L'homme violent et impulsif selon les dires, après des coups quotidiens portés contre son époux l'a achevée lors d'une dispute domestique", rapporte une source.

L'activiste N'zui Manto ne comprend pas le silence du gouvernement face à la récurrence des violences conjugales dont plusieurs se soldent pas des morts d'hommes et de femmes.

"Il y'a une grand-mère là dans un ministère à Yaoundé qu'on appelle Abena Ondoua, on dit qu'elle est ministre de la promotion de la femme et de la famille. Depuis qu'on viole les femmes, jeunes filles, tabasse à mort les épouses la grand-mère du RDPC là n'a jamais rien dit ! Même inventer les hautes instructions comme les autres pour amuser aussi la galerie, jamais!", écrit l'activiste dans une publication.

Dans un message le 4 juin 2021, la ministre de la Promotion de la femme et de la famille (Minproff), Marie Thérèse Abena Ondoa, appelle à dénoncer les violences faites aux femmes. Un appel lancé notamment à l'endroit des victimes. « Aux survivantes des violences, je demande de briser le silence, de parler des violences qu'elles subissent au quotidien afin de recevoir un accompagnement approprié. Cet accompagnement concerne aussi bien les auteurs de ces incivilités, qui bien souvent, sont des malades qui s'ignorent », déclare la ministre.

Cette sortie intervient dans un contexte de résurgence des « féminicides » dans le pays, alors que les violences basées sur le genre constituent une violation grave des droits humains.

Le 20 mai dernier, Christelle Charlotte W, 35 ans, était assassinée par son conjoint à Douala.

Dans la nuit du 11 au 12 mai, Charlotte Claire N, enseignante à Yaoundé, était retrouvée morte à son domicile au quartier Odza après une dispute conjugale.

Le 21 avril, Ariane F décédait sous les coups de son compagnon à Bandjoun, dans la région de l'Ouest.

Source: www.camerounweb.com