Une femme pour plusieurs hommes: la polyandrie en voie de légalisation, les députés dénoncent

Au Cameroun, il n’est pas rare de voire une femme avoir plusieurs conjoints et la voir naviguer entre-deux, trois ou quatre hommes pendant plusieurs années, sans qu’aucun d’eux ne s'en rende compte.

Les cas les plus courants sont ceux relatifs à des femmes qui ont plusieurs enfants dans un foyer, mais les enfants appartiennent à d’autres hommes qui, eux aussi pensent qu’ils sont les conjoints titulaires.

On se rappelle encore de cette fille de Douala du nom de Samantha, qui a attribué sa grossesse à 3 différents hommes.

« Je suis actuellement en relation avec 03 hommes. Au départ je ne sortais pas avec les 03 au même moment c'était des relations dans lesquelles on se sépare puis on se remet ensemble. J'ai commencé à sortir avec les 03 au même moment il y'a 04 mois exactement. Ils n'étaient pas dans la même ville que moi mais ils sont revenus presqu'au même moment. Donc j'ai repris avec les trois car j'avais eu un enfant avec chacun d'eux. Le vrai problème est que, aucun d'entre eux ne sait que j'ai 03 enfants, moi-même je ne sais comment j'ai fait pour cacher mes enfants mais je ne vais pas détailler la partie là.

Chacun me gère bien avec son enfant côté argent. Maintenant je n'arrive vraiment plus à tenir le coup. Tout le temps entrain de mentir, cacher les enfants cacher un gars à l'autre et surtout le rythme d'aller au lit à chaque fois avec chacun d'eux est lourd. De plus chacun d'eux me promet le mariage. Le pire c'est qu’actuellement je suis enceinte et je ne sais pas vraiment qui est le père entre les 03. Je suis complètement épuisée je ne sais plus quoi faire. Aidez-moi s'il vous plaît », avait témoigné la jeune femme de 26 ans.

Mais tous ces cas, cités plus hauts, ne sont pas des relations légales et reconnues par la loi au Cameroun. Cela n’est même pas encore prêt à arriver.

Mais là ou cela risque d’arriver, c’est au Congo. La polyandrie est en marche. Mais les députés ont décidé de faire barrage à ce projet et l’arrêter coûte que coûte.