Une fonctionnaire du ministère de la Santé sans salaire, l'affaire atterrie sur la table du Premier Ministre

C'est le Pr Shanda Tonme qui a saisi le Premier Ministre

Wed, 18 Oct 2023 Source: www.camerounweb.com

Dans l'ombre de la bureaucratie, une histoire d'injustice et de négligence se profile, celle de Mme Tchuendem Anael Carine, une fonctionnaire du ministère de la Santé à Douala. Une femme qui a travaillé pendant des années, mais qui n'a pas reçu le salaire qu'elle mérite, ni même une perspective d'un avenir financier stable. Comment cela est-il possible dans un État qui se veut respectueux de ses citoyens ?

Dans une lettre adressée au Premier Ministre camerounais, le Pr Shanda Tonme, Président de la Commission du Médiateur Universel, dévoile l'histoire de Mme Tchuendem Anael Carine. Une histoire de silence, d'orgueil et de condescendance de la part des autorités, qui laisse des citoyens démunis et désespérés.

"La bonne gouvernance implique le respect des citoyens par les gouvernants et vice-versa", souligne le Pr Shanda Tonme dans sa lettre. Il exprime son étonnement face à la recrudescence des cas d'agents de l'État privés de salaire pendant des années, une situation qui semble se transformer en pandémie, touchant même les enseignants, certains d'entre eux attendant depuis une décennie leur intégration et leur salaire.

Le Pr Shanda Tonme met en lumière les conséquences tragiques de cette négligence : des vies brisées, des individus plongés dans un stress constant et des maladies graves, résultat de l'accumulation de l'injustice et de l'inaction des autorités.

Malgré tout, le Pr Shanda Tonme espère un changement positif. Dans sa lettre, il exprime son espoir en un sursaut salvateur pour le pays, afin d'éviter un débordement de révoltes et de révolutions dues à l'accumulation des injustices et à l'inertie des pouvoirs publics.

Le sort de Mme Tchuendem Anael Carine est le symbole d'un problème plus vaste au sein de l'appareil administratif du pays. Son appel désespéré résonne comme un avertissement pour l'État camerounais : il est temps de réparer ces torts, d'agir avec équité et de restaurer la foi des citoyens envers les institutions. L'avenir du Cameroun en dépend.

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