Le controversé colonel Emile Joël Bamkoui
C’est un groupe de personnes qui sèment la terreur et la psychose au sein de la population depuis un moment. Des crimes, exécutions, pillages, etc. L’armée, de son côté, s’efforce à les attraper ou à les tuer les uns après les autres pour faire disparaître toute velléité d’éclatement du pays.
Mais ce n’est pas une partie gagnée d’avance. Le journaliste en exil a plutôt une idée surprenante de celui qui dirige l’Ambazonia Defence Forces (ADF). Et tenez-vous bien, il travaille avec le président de la République Paul Biya.
Michel Biem Tong titre sur les réseaux sociaux une des publications : « Bamkoui Émile, commandant de la sécurité militaire, est le véritable patron de l’Ambazonia Defence Forces. Voici pourquoi ».
Dans son développement, il explique que « l’Ambazonia Defence Forces s’est illustré récemment par l’exécution sommaire de deux (02) hommes au marché de Guzang, dans le Cameroun anglophone. Pourtant, le haut commandement militaire tout comme les services de renseignement, connaissent très bien où est établie la base des ADF que dirige depuis près de cinq (05) ans, général Efang. Cette base est située précisément au village Kugwe et n’a jamais bougé d’un pouce depuis pas mal d’années. Simplement parce qu’il s’agit d’une milice de l’armée camerounaise, plus précisément, du colonel Bamkoui Émile Joël, le commandant de la Division de la sécurité militaire (Semil) ».
En effet, « d’après une note de renseignement publiée en juin 2018 par l’activiste Patrice Nouma, le colonel Émile Bamkoui a coordonné une opération de livraison de 40 000 munitions à "des groupes séparatistes", sans doute à sa milice ADF ».
« Le 22 décembre 2018, Bamkoui a fait exécuter General Ivo, alors commandant de sa milice, parce que ce dernier ne voulait pas engager une lutte contre les combattants authentiques ambazoniens sous le commandement de l’Interim Government de Sako Ikome », poursuit-il.
« General Efang, l’actuel patron de l’ADF, est l’homme du colonel Bamkoui sur le terrain. C’est lui qui, pour le compte du gouvernement camerounais, coordonne les opérations d’assassinat, d’exécutions sommaires, d’enlèvement, de kidnapping contre rançons et ces "faits d’armes" sont relayés sur les réseaux sociaux par des activistes à la solde de Bamkoui Émile tels que Rolly Klein Londell, Nkonda Titus, lesquels les attribuent aux combattants ambazoniens authentiques », révèle Michel Biem Tong.
Ce dernier conclut que Bamkoui Émile et toutes autorités militaires du Cameroun savent exactement où les brigands de l’Ambazonia Defence Forces se trouvent. Mais ils ne peuvent rien faire car ce groupe armé sert de supplétif à l’armée camerounaise et d’instrument de contre-révolution au gouvernement. En voilà des révélations intrigantes !
