Une jeune femme brûlée au fer à repasser par sa mère à Douala

Une Jeune Fille En Pleurs Mireille Lyne Meupe gémit de douleur depuis 4 jours à l’hôpital de district de Deido à Douala

Thu, 19 Jan 2017 Source: cameroon-info.net

D’après La Nouvelle Expression du 18 janvier 2017, Mireille Lyne Meupe, âgée de 31 ans, a été repassée par sa propre mère. Actuellement, il lui est impossible de s’asseoir, encore moins de se coucher. Tout son corps est couvert de blessure.

«Je n’ai jamais subi ce genre de torture. Mes parents repassent mon corps devant mes enfants. Quel sadisme. Je veux tout simplement récupérer mes enfants chez nous et refaire ma vie ailleurs. Je ne veux plus revoir ma famille», raconte-t-elle avec une mine triste.

Mireille Lyne relate en sanglot que lorsqu’elle est revenue à la maison le samedi 14 janvier 2017 aux environs de 16 heures, sa mère l’a cognée avec une pierre à écraser. C’est ainsi qu’elle s’est écroulée. Par la suite, sa famille l’a déshabillée et enchaînée dans la chambre. Ils ont utilisé le fer à repasser chauffé au maximum, pour causer des blessures sur sa partie intime, au dos, au ventre, aux fesses, au visage et au bras. «Ma mère disait en me repassant qu’elle va me tuer», relate-t-elle.

Mireille vit avec ses parents. Elle a fait l’objet d’une accusation des membres de sa famille. «On m’accuse d’avoir détérioré le congélateur de la maison», relate-t-elle. S’estimant abusivement accusée, elle a essayé en vain de se défendre. C’est sur ces faits que la famille furieuse l’a roué de coups. D’abord le père, ensuite sa sœur ainée, et enfin sa mère qui a utilisé un fer à repasser. Notamment sur la partie intime, ensuite les fesses, le dos, le ventre et enfin le visage.

«Pendant que ma mère était en train de repasser mon corps, je criais de douleur, mais personne ne pouvait me secourir, car mon père empêchait les gens de venir», poursuit-elle.

Selon certains témoins, le nommé Tchombeguain Paul et son épouse Jeannette Kemmoe, ne sont pas à leur premier forfait. «Ses parents ont eu l’habitude de l’attacher lorsqu’elle faisait des crises. Ensuite, ils la torturent. C’est ainsi qu’elle me rejoint chaque fois pour se plaindre. Face à ces tortures répétées, je suis impuissant parce que je constate que sa famille est de connivence», regrette Omer Kwaya, le petit ami de la victime. «Mes parents avaient l’habitude de battre sur moi, mais cette fois c’est grave», ajoute Mireille Lyne Meupe.

Le journal s’est rendu au domicile des parents de la victime, au lieu-dit Bonabo, dans l’Arrondissement de Douala 5e. Malheureusement, la famille était absente. Les enfants rencontrés sur les lieux ont refusé de témoigner par peur de représailles. «Maman n’est pas là, si on parle, on va taper sur nous», lancent-ils en chœur.

Source: cameroon-info.net