Une messe pontificale dite pour le chef de l’Etat en soutien contre Boko Haram

Mon, 22 Jun 2015 Source: Cameroon Tribune

L’office religieux a eu lieu samedi dernier à Yaoundé, en présence de Philippe Mbarga Mboa, représentant personnel du chef de l’Etat.

Samedi, 20 juin dernier à Yaoundé, l’archevêque émérite de Bertoua, Mgr Roger Pirenne, a dit une messe pontificale, en action de grâce pour le président de la République, Paul Biya. Venus de deux régions du pays (Sud et Centre), les groupements des chefferies Yetotan, Etudi et Etundu, ont sollicité cet office pour soutenir leur neveu dans le combat qu’il mène en vue de l’éradication de Boko Haram et la promotion de la paix au Cameroun.

Philippe Mbarga Mboa, ministre chargé de Mission à la présidence de la République, arrive sur le parvis de la Basilique mineure de Mvolyé, peu après 15h. Désigné représentant personnel du chef de l’Etat pour l’occasion, il assiste durant près de deux heures à la prière. D’autres personnalités sont aussi présentes.

Entre autres, le directeur du Cabinet civil, Martin Belinga Eboutou. Assises en face du clergé et juste derrière ces personnalités, les familles des groupements Yetotan, Etudi et Etundu ont fait bloc. Même la grosse pluie qui s’est abattue sur la capitale n’a pas empêché enfants, épouses et chef de famille de venir assister à la messe.

« Nous sommes venues renouveler notre soutien au président Paul Biya et lui dire que nous sommes derrière lui comme un seul homme dans sa lutte contre la secte Boko Haram et pour ses efforts dans le maintien de la paix au Cameroun», affirme Suzanne Essono Ateba, participante à la célébration.

« C’est une tradition chez nous de faire dire des messes pour le président Paul Biya. Ceci pour la simple raison que le président est membre de notre communauté. Or il n’est pas un membre ordinaire, il est membre de toutes les communautés du pays parce qu’il est président de la République.

Etant donné qu’il est difficile de dire que nous menons une vie de communauté avec le chef de l’Etat au vue de ses charges, ce que la communauté trouve de mieux, c’est organiser souvent des messes de réconfort pour lui afin qu’il puisse prendre de bonnes décisions », a expliqué à la presse Laurent Serge Etoundi Ngoa.

Avant cette prière, les chefs de ces groupements se sont rendus à l’hôpital militaire de Yaoundé où ils ont remis un don de médicaments de premiers soins pour les militaires blessés dans la guerre contre Boko Haram.

Source: Cameroon Tribune