Selon une révélation exclusive du lanceur d'alerte Boris Bertolt, les employés de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) seraient contraints de cotiser pour les obsèques du père de Samuel Eto'o, président de la FECAFOOT, qui auront lieu dans deux semaines.
Le 14 avril 2024, la famille de l'ancienne gloire du football se prépare à dire adieu à David Eto'o, mais la fièvre monte également au sein du personnel de la FECAFOOT, qui aurait été informé du caractère obligatoire de leur participation financière aux obsèques.
Le 7 mars 2024, le secrétaire général de la FECAFOOT, Blaise Djounang, aurait annoncé aux employés les taux de participation en fonction de leur catégorie. Les employés de catégorie inférieure à 8 doivent cotiser 30 000 FCFA, ceux de catégories 8 à 9 doivent verser 50 000 FCFA chacun, et tous ceux au-dessus doivent cotiser 100 000 FCFA.
Cette annonce a reçu un accueil glacial de la part des employés, qui n'hésitent pas à exprimer leur désaccord à mesure que les obsèques approchent. Selon un employé, il s'agit de la première fois que les employés sont obligés de cotiser pour les obsèques du père d'un président de la FECAFOOT en fonction. Un autre employé de catégorie 8 s'interroge sur la nécessité de cotiser pour le deuil du père d'un milliardaire.
Le budget attendu des employés de la FECAFOOT est estimé à 6 millions FCFA. Cette révélation choquante soulève des questions sur l'éthique et la légalité de telles pratiques, et met en lumière les pressions subies par les employés pour participer à des événements personnels de leur hiérarchie.
La FECAFOOT n'a pas encore répondu aux allégations du lanceur d'alerte Boris Bertolt, mais cette affaire risque de ternir l'image de l'institution et de son président, Samuel Eto'o.