Une partie de la villa du frère de Jean Jacques Ekindi détruite

Leministre Dela Communication, Issa Tchiroma Bakary Issa Tchiroma Bakary, ministre de la Communication

Wed, 1 Mar 2017 Source: cameroon-info.net

Alors que le terrain du MINCOM aurait été exploité à son insu, une partie de la villa du frère de Jean Jacques Ekindi aurait été détruite.

Dans son édition de ce mercredi 01er Mars 2017, le journal «Le Jeune Enquêteur» affirme qu’Aristide Ekindi, frère cadet du politicien Jean Jacques Ekindi, a récemment reçu les éléments de la Communauté Urbaine de Douala (CUD) dans sa résidence à vallée Bessèkè au lieu-dit Plateau Joss de Bonanjo. C’était le lundi 20 février 2017.

Selon le journal, il était environ 9h quand les engins de la CUD ont débarqué sur le terrain appartenant à Aristide Ekindi et ont détruit la barrière en construction, et même un mur entier de la villa achevée, vitrée et habitée. Un employé du chantier dont les propos ont été rapportés dans le journal raconte qu’«ils ont été sans pitié et nous n’avions que nos yeux pour pleurer».

Un fait surprenant dans l’opération, c’est la rapidité avec laquelle les agents de la CUD ont exécuté les casses. Celle-ci aurait surpris plus d’une personne, rapporte le journal, alors que ce n’est que vendredi le 17 février que la croix de Saint-André avait été apposée sur la villa. Comment comprendre que la destruction ait été faite trois jours seulement après alors qu’il y a des endroits où cette croix date de trois voire d’environ quatre ans, s’interrogent les uns et les autres.

«Le Jeune Enquêteur» rapporte également qu’Issa Tchiroma Bakary, ministre de la Communication (MINCOM), est aussi l’une des victimes, au lieu-dit Bonanjo Plateau Joss. Attributaire d’une parcelle de terrain à cet endroit, il n’aurait pas pu la mettre en valeur à cause du Décret présidentiel de 1996. Mais grande aurait été sa surprise de voir des travaux entrepris sur l’espace par un tiers à son insu. Le MINCOM aurait à cet effet saisi le Sous-préfet de Douala 1er par un courrier datant du 14 novembre 2016. La suite de l’affaire reste attendue.

Source: cameroon-info.net