Une recalée au Bepc dans le coma

Proclamation Du Bepc1 Photo utilisée à titre d'illustration

Fri, 1 Jul 2016 Source: cameroon-tribune.cm

Naomi Medemsa, 18 ans, n’a pas digéré un troisième échec successif à cet examen officiel proclamé le 26 juin dernier.

Naomi Medemsa, 18 ans, est une vacancière qui revient de loin au lendemain de la proclamation des résultats du Brevet de fin d’études du premier cycle, (BEPC), qu’elle présentait pour la troisième fois sans succès.

Elle qui croyait que la session 2016, devait être celle de dernière chance. Elle a eu tout faux.

Son nom ne figure pas parmi les admis.

Naomi M. a suivi elle-même la lecture des résultats sur les ondes de la CRTV/Est, émettant à Bertoua.

C’était le 26 juin dernier. Son échec a été confirmé le lendemain lundi par ses camarades dont certains ont fêté leur réussite.

De quoi exacerber sa colère. Les encouragements des siens à rester calme n’ont pas pu calmer sa colère. L’idée de mettre un terme à sa vie la gagne littéralement.

La vacancière s’isolera ainsi à l’insu de tous, pour produire l’inimaginable. Très vite, elle ingurgite le « métronédazole » c’est-à-dire les flagelles, pour se venger contre son échec.

« Elle au moins a pris une dose de 20 comprimés à la fois. Lorsqu’on l’a reçue à l’hôpital, elle était dans le coma », confie le consultant médical Henri Joël Mvoundi, de la garnison militaire, où Naomi sera admise en soins intensifs.

En compagnie de ses frères, sa mère et de ses camarades, spontanément aussi informés de la triste scène. Dans le taxi, on la croyait morte.

Aussitôt admise à l’hôpital, une thérapie de choc lui sera salutaire.

Elle est rapidement prise en charge. « Nous avons commencé par la voie veineuse de sécurité. On lui a placé la poche de perfusion à l’intérieur.

Puis, des anti-isthmiques pour calmer ses allergies.

Ensuite, on lui a administré des médicaments pour oxygéner son cerveau et une bonne surveillance de pression artérielle », a ajouté le consultant médical.

Après deux jours d’hospitalisation, l’équipe médicale de la garnison militaire a soulagé sa douleur.

Les camarades de Naomi ont confié aux agents médicaux, que Naomi avait trop confiance en elle.

Pour elle, la session 2016 devait être la bonne. Elle s’y est d’ailleurs mise sérieusement, comme le confirme ses proches.

Source: cameroon-tribune.cm