Une soirée en hommage à Baltasar Engonga vire au 'drame'

Baltasar Test Sida Une soirée en hommage à Baltasar Engonga vire au 'drame'

Fri, 22 Nov 2024 Source: www.camerounweb.com

En Guinée, l'organisation d'une soirée en hommage à Baltasar Engonga, surnommé "Bello", un haut fonctionnaire de Guinée Équatoriale impliqué dans un scandale sexuel, a conduit à l'arrestation et au jugement des organisateurs. Le 9 novembre dernier, un lounge à Kipé, un quartier de la capitale Conakry, avait décidé de surfer sur la vague de cette affaire pour attirer du public en organisant un événement en l'honneur de Baltasar Engonga. Des affiches avaient été publiées pour promouvoir la soirée, intitulée "Soirée Balthazar".

Cependant, l’initiative n’a pas tardé à attirer l'attention des autorités locales. Informée par des sources anonymes, la brigade des mœurs s’est rapidement saisie de l’affaire. Les organisateurs ont été inculpés pour "incitation de mineurs à la débauche", une accusation grave en Guinée.

Lors du procès du 19 novembre, l’un des prévenus a reconnu sa responsabilité dans l’organisation de l’événement, expliquant que l'idée de la soirée lui était venue dans le but de générer des bénéfices pour le lounge. Il a précisé que son associé, également coaccusé, avait initialement approuvé l'événement, avant de changer d'avis, lui demandant d’annuler la soirée et de retirer l’affiche.

Le coaccusé, quant à lui, a contesté les accusations. Il a affirmé n'avoir jamais donné son autorisation pour l'événement et avoir réagi immédiatement en constatant que l’affiche de l'événement contenait des éléments qu'il jugeait "obscènes". Selon ses propos rapportés par le média Guinéematin, il a expliqué qu’il s'était rendu au lounge pour ordonner la suppression de l'affiche et l'annulation de l'événement. Il a également souligné que leur établissement était interdit aux moins de 18 ans, bien que l'entrée fût gratuite, la consommation étant obligatoire.

Le tribunal, après avoir entendu les réquisitions du procureur et les plaidoiries des avocats, a rendu son verdict. Les deux hommes ont été condamnés à un an de prison avec sursis, en plus d'une amende de 5 millions de francs guinéens.

Source: www.camerounweb.com