Ils ont reçu leurs parchemins hier à la Faculté de médecine et des Sciences pharmaceutiques.
La Faculté de Médecine et des Sciences pharmaceutiques de l’université de Douala (UD) est le deuxième pôle de production des ressources humaines en santé au Cameroun. Cette déclaration d’André Mama Fouda, ministre de la Santé publique, a provoqué un tonnerre d’applaudissements dans un amphithéâtre plein à craquer de la FMSP ce lundi 8 janvier 2018 au campus de Logbessou.
C’était à l’occasion de la remise solennelle de diplômes à près de 275 promus de la 5e promotion de médecins, la 4e de pharmaciens et des masters professionnels en biologie clinique, en ethnopharmacologie et botanique appliquée. Une cérémonie présidée par le Pr. Jacques Fame Ndongo, le ministre de l’Enseignement supérieur.
Cela a été l’occasion de donner quelques chiffres sur la FMSP depuis son ouverture en 2013 : 501 médecins, 226 pharmaciens, près de 150 maîtres en sciences biologiques et ethnopharmacologie ont déjà été formés.
Et pour la dernière cuvée, le doyen de la Faculté, le Pr. Albert Mouelle Sone, a notamment apprécié les brillants travaux de recherche des uns et des autres qui se sont rapprochés du patrimoine camerounais d’essences médicinales et qui faciliteront aussi bien la prise en charge du malade urbain que rural, dans un contexte de difficultés financières.
Un travail également salué par le Pr. François- Xavier Etoa, qui a rappelé la nécessité pour les diplômés de relever les défis de développement durable du Cameroun. Par ailleurs, le recteur a souligné la qualité des infrastructures qui participent à la qualité de la formation. Aux nouveaux diplômés, le Pr. Jacques Fame Ndongo a rappelé que la santé est un domaine « délicat, névralgique et sacré qui s’occupe essentiellement de la vie, notre bien le plus précieux. »
Il a également, comme les autres intervenants, insisté sur les valeurs sociales et humanistes qui devront guider les tout frais personnels de santé. Et surtout, les lauréats devront se rappeler ce cri du coeur du ministre de la Santé publique : « Je voudrais vous demander de résister aux sirènes de l’expatriation. Nous avons besoin de vous. Les populations du Cameroun ont besoin de vous.»
Surtout dans le contexte actuel de la mise en œuvre de la couverture santé universelle.