Université de Douala: en colère, les étudiants menacent

Université De Douala Campus Ils réclament la réouverture de la cité universitaire

Thu, 23 Nov 2017 Source: cameroon-info.net

« Le logement de l’étudiant au sein de l’université et en zone de résidences universitaires ne préoccupe pas l’administration générale. Nous sommes abandonnés à notre propre sort. Nous subissons de plein fouet le coût élevé du logement, la carence en quantité de logement conjugués à un abandon des pouvoirs publics ». Voilà de manière succincte ce qui est à l’origine du mouvement d’humeur des étudiants de l’université de Douala qui ont décidé de descendre dans la rue le 20 novembre dernier.

D’après La Nouvelle Expression du mardi 21 novembre 2017, les étudiants disent en effet en avoir marre de rester silencieux devant le « triste » visage qu’offre l’institution. Cette communauté estudiantine dit être privée d’accès à une chambre à la cité universitaire depuis 2009. Réunis au sein de l’Association pour la Défense des Droits des Etudiants au Cameroun (ADDEC), les plaignants expliquent qu’il est ressorti de l’une des résolutions du Conseil d’administration tenu le 3 février dernier, la décision de convertir les logements de l’actuelle cité universitaire en réfection depuis 2009, en hôtel administratif.

Suite à cela, l’ADDEC avait dénoncé « ce projet infâme pour les étudiants en appelant à une annulation pure et simple de ladite décision. Alors que nous lorgnons la réouverture de la cité universitaire, une telle idée est un vrai choc qui vient annihiler tout espoir. Nous ne comprenons pas cette démarche injuste et injustifiable envers nous », tempêtent les manifestants.

En plus du problème de logement, les étudiants de l’université de Douala accusent l’administration d’abus et le recteur de bafouer leurs droits fondamentaux. Ceux-ci se plaignent de l’augmentation des frais d’inscription de 50 000 à 53 000 FCFA, inclus le paiement des frais de visite médicale. « C’est trop parce que la visite médicale en elle-même n’est que de nom ». Autre fait qui choque, celui du paiement de la première tranche exigée aux nouveaux bacheliers pendant les préinscriptions.

Source: cameroon-info.net