Une enseignant en colère confie à Boris Bertolt, les dysfonctionnements persistants à l’Université de Maroua
« Le mal est très profond dans les différentes UFD que compte notre université. En effet si le Recteur est le président des présidents des six UFD suivantes :
1. Littérature, langues et sciences du langage
2. Sciences fondamentales
3. Sciences de l'homme et de la société
4. Sciences de l'ingénieur
5. Sciences juridiques et politiques
6.Sciences économiques et de gestion,
il faut rappeler que la plupart des chefs d'établissement sont au moins président d'une UFD.
Souvent compte tenu de leurs multiples occupations, ils désignent des coordonnateurs par parcours.
Sauf que ces derniers abusent énormément de leur position du fait s'ils ont un petit malentendu avec un collègue, c'est l'étudiant qui paiera les pots cassés d'une part et d'autre part ils protègent toujours les collègues tortionnaires.
En parcourant l'arrêté n°18/00617/MINESUP/SG/DAJ du 30 juillet 2918 fixant les modalités d'encadrement des thèses et mémoires, il ne fait aucun doute que beaucoup de collègues ne respectent pas leurs engagements et s'en moquent de la conscience professionnelle. L'arrêté N°18/00035/MINESUP/SG/DDES/DAJ du 29 janvier 2018 portant organisation du système de Licence, Master et Doctorat PhD (LMD) dans l'enseignement supérieur au Cameroun est occulté par beaucoup de collègues qui abandonnent leurs étudiants à leurs tristes sorts en dépit des rappels à l'ordre du Recteur. »