Nommé le 9 avril dernier au poste de recteur de l’université de Yaoundé II-Soa, le professeur Richard Laurent Omgba a officiellement pris ses fonctions vendredi dernier.
Le décret présid e n t i e l N°2024/106 du 9 avril 2024 est venu mettre un terme à la vacance à la tête de l’université de Yaoundé II à Soa, après la nomination du professeur Adolphe Minkoa She, le 18 janvier 2024, comme membre du Conseil constitutionnel. Pour pallier ce vide, le choix du chef de l’Etat s’est porté sur le professeur Richard Laurent Omgba, natif du département de la Mefou et Akono, région du Centre. Pour rendre effectif le texte présidentiel, c’est le ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur, chancelier des ordres académiques, le Pr Jacques Fame qui a présidé la cérémonie d’installation du nouveau recteur à la salle des actes de l’université de Yaoundé II-Soa.
Une rendez-vous particulièrement riche en sons et en couleurs ayant réuni quelques membres du gouvernement, à l’instar du ministre de l’Eau et de l’Energie, Gaston Eloundou Essomba, le ministre délégué à la présidence de la République chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo, les autorités traditionnelles et religieuses, une forte délégation composée de l’élite politique et administrative du département, ainsi que la communauté universitaire dans toutes ses composantes. Dans son propos, après avoir remercié le recteur sortant, le Pr Adolphe Minkoa She, qui aura fait preuve de beaucoup d’audace, de dextérité et d’inventivité pendant son magistère, le ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur, le Pr Jacques Fame, a recommandé au nouveau promu de collaborer avec tous les acteurs de la communauté universitaire. Avant sa nomination le 9 avril 2024, le Pr Richard Laurent Omgba, spécialiste de la littérature anticolonialiste, occupait les fonctions de directeur du développement de l’Enseignement supérieur au ministère éponyme.
Professeur de littérature générale et comparée, le Pr Richard Laurent Omgba est auteur de plusieurs ouvrages, dont le plus récent est intitulé : « Aimé Césaire et le monde noir ». Entre autres publication pour cette tête pleine et bien faite on peut citer « Culture et émergence d’une nation, pour une approche humaine du développement au Cameroun ».
Cet ouvrage propose en effet à son lectorat des réflexions qui touchent à l’avenir du Cameroun et de l’Afrique de manière générale. Ces orientations se situent en réalité dans le prolongement de celles proposées par le gouvernement camerounais. L’objectif de cette réflexion loin d’être une aune ou une critique du projet gouvernemental, procède davantage à une évaluation sans complaisance des choix, des engagements et des ambitions, dans le but de tenir cette promesse d’avenir. Bon vent Monsieur le recteur !