Un scandale ébouriffant est sur le point de naître à l’Institut supérieur des sciences, arts et métiers (Issam) appartenant à l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga à Yaoundé dans la capitale. Cet établissement a pour mission de fournir des formations à caractère scientifique, technique et professionnel de haut niveau aux jeunes africains en général et aux Camerounais en particulier.
C’est une situation jamais imaginée qui est sur le point de se produire dans à l’Issam, alors que le milliardaire Jean-Pierre Amougou Belinga se trouve toujours en prison pour « complicité de torture par aide » dans l’affaire du journaliste assassiné Arsène Salomon Mbani Zogo dit Martinez.
Le lanceur d’alertes Nzui Manto a pu avoir le témoignage explosif ou plutôt une menace directe venant du président des étudiants de l’Issam. Celui-ci prévient que s’il n’a pas ce qu’il veut, il révèlera tous les secrets à sa disposition.
« Le président des étudiants de l'université de Jean-Pierre Amougou Belinga menace de publier les images des professeurs ayant couché avec les étudiantes si son nom n'est pas sur la liste officielle des candidats au BTS », apprend-on.
Pour reprendre exactement ses mots, il dit : « Je m'appelle Eteme Ateba Bonaventure Junior et je suis le président des étudiants et Issam refuse de me présenter au BTS à cause d'une partie de jambes en l'air.
Mon premier message est que si jeudi prochain mon nom n'est pas sur la liste officielle des candidats aux BTS je vais publier toutes les informations que j'ai en PDF, en Voice et en vidéo.
La liste des professeurs qui ont couché avec les étudiantes pour des problèmes de note, la liste avec les vidéos ; photos et captures d'écran des communications. Les différentes vidéos nudes du directeur, etc. ».
Nzui Manto est déjà impatient de voir le dénouement de cette affaire : « Piment info en téléchargement... », se moque-t-il.
À sa création, Jean-Pierre Amougou Belinga estimait que l’établissement privé laïc d’enseignement supérieur attend accueillir environ 3 000 étudiants pour le compte de la première année. L’université contribue à « la promotion de la science, des techniques, des arts et de la culture ; la formation des ressources humaines de qualité et au renforcement des capacités des agents publics et privés ; l’appui au développement et la promotion sociale ».
On se rappelle des propos du PDG du groupe de médias L’Anecdote en août 2018 : « Nous voulons que ceux qui sortiront de notre institut puissent être eux-mêmes des promoteurs d’emplois. Ce qui va apporter une valeur ajoutée à notre pays le Cameroun ». Les fruits tiennent-ils la promesse des fleurs ?