• L’affaire fait grand bruit sur les réseaux sociaux
• Elle s’est passée à la Faculté de Droit
• Un enseignant est incompétent aujourd’hui et compétent 48 heures après
Au Cameroun, l’Université de Dschang est au cœur d’une invraisemblable polémique. La Faculté de droit de cette université est secouée par une affaire qui laisse pantois plus d’un. Tout est parti d’un communiqué du doyen dudit département a un sorti un communiqué pour suspendre un enseignant. Seulement, rebelote !!! 48 heures après il opère un revirement spectaculaire à 180° pour revenir sur sa décision. Il n’en faut pas plus pour enflammer l’opinion.
« A compter de ce jour 31 janvier 2022, et jusqu’à nouvel ordre, Docteur Tsafack Cédric, Assistant au Département de Droit Privé fondamental à la Faculté des Sciences Juridiques e Politiques, est suspendu de toutes les activités liées à l’évaluation des étudiants, pour incompétence », voici la teneur du premier communiqué assez humiliante sortie par le Doyen de cette faculté à l’encontre de son collègue.
Seulement, l’on ne sait pas ce qui s’est réellement passé pour que 48 heures après, le même Doyen, ravale ses vomissures pour trouver maintenant compétent, celui qu’il a traité de « médiocre » auparavant.
« A compter de ce jour 02 février 2022, après vérification, Docteur Tsafack Cédric, Assistant au Département de Droit Privé fondamental à la Faculté des Sciences Juridiques e Politiques, est rétabli dans toutes les activités liées à l’évaluation des étudiants, pour compétence », peut-on lire dans la seconde note.
A chacun de faire son opinion. Mais sur les réseaux sociaux, c’est l’incompréhension.
« Dans ce pays, on peut te déclarer incompétent aujourd'hui et compétent demain, en vertu du pouvoir discrétionnaire hiérarchique », lâche un Camerounais.
L'Université de Dschang est un établissement public scientifique et culturel, ayant pour missions d'élaborer et de transmettre les connaissances ; de développer la recherche et la formation des hommes ; de porter au plus haut niveau et au meilleur rythme de progrès les formes supérieures de la culture et de la recherche ; de procurer l'accès à la formation supérieure à tous ceux qui en ont la vocation et la capacité ; de concourir à l'appui au développement et à la promotion sociale et culturelle, de développer la pratique du bilinguisme.