University hostels
Quelques jours après le rentrée académique, certains apprenants ont encore des difficultés à trouver une chambre, souvent à cause de la mauvaise attitude d'anciens ainés qui ne leur remettent pas facilement les clés.
Lorsqu’on se rend dans plusieurs villes universitaires du Cameroun : Soa, Maroua, Dschang, Douala et Ngoa ekellé, les préoccupations ne sont pas identiques. Chaque étudiant devrait remplir des conditions administratives avant d' entrer en possession d’une chambre.
A la cité universitaire de Ngoa ekellé, les étudiants disent qu’avoir une chambre n’est pas chose aisée même lorsqu’on a rempli toutes les conditions nécessaires. La priorité est donnée aux handicapés et aux étudiants qui viennent de loin.
« J’avais rempli toutes les formalités demandées mais lorsque la liste est sortie il n’y avait pas mon nom. J’étais obligée d’aller une chambre au quartier. Parmi les anciens étudiants, certains confisquent les chambres alors qu’ils travaillent déjà. D’autres font la passation des chambres uniquement à leurs proches », a lancé visiblement remontée, Aurélia, étudiante en deuxième année.
Par contre dans la ville universitaire de Soa, les étudiants ont une kyrielle de possibilité, l’on dénombre environ 16.000 chambres. Il y en a pour toutes les bourses. « J’ai choisi ma chambre en fonction de la proximité au campus, de la tranquillité et de la sécurité des lieux », a confié George, étudiant. Ici, l’on assiste également à la surenchère en cette période.
