D’après Fame Ndongo ces activités peuvent aider les universités à faire face au problème de financement posé par la professionnalisation.
A l’occasion de la clôture des troisièmes assises sur le cadrage académique de la professionnalisation des enseignements universitaires au Cameroun, Jacques Fame Ndongo le ministre de l’Enseignement supérieur (Minesup) est revenu sur la nécessité de professionnaliser les enseignements dans les institutions universitaires d’Etat. Le Minesup a précisé que «l’université camerounaise ne devrait plus être le seul cadre de production des savoirs-savants mais des savoir-faire».
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Cependant le sujet de la professionnalisation des enseignements conduisant à celui du financement, Fame Ndongo pense et recommande aux universités, la mise en place des activités génératrices de revenus. «Malgré les efforts colossaux déployés par l’Etat, le financement demeure relativement faible par rapport aux attentes immenses s’agissant de la professionnalisation», a-t-il déclaré le 20 avril dernier.
Donc en ayant des activités génératrices de revenus qui permettront aux universités d’avoir leur propre fonds outre ceux reçus de l’Etat, le Minesup pense que la professionnalisation des enseignements peut être véritablement effective au Cameroun.
«A la faculté des arts, lettres et sciences humaines, on peut procéder aux enseignements sur le cinéma, à la faculté des sciences, on peut fabriquer de l’alcool, l’azote…dans tous les établissements on peut fabriquer des produits qui sont immédiatement absorbés dans le circuit de produit», explique Jacques Fame Ndongo.