31 Mars 2008 - 31 Mars 2024, en ce jour symbolique, Urbain Olanguena Awono, ancien Ministre de la Santé publique du Cameroun, marque le 16e anniversaire de son emprisonnement. Accusé sans preuve, condamné sans crime, il dénonce ce qu'il qualifie d'« assassinat judiciaire », une tragédie personnelle qui reflète les failles d'un système judiciaire défaillant.
Dans une déclaration poignante, Awono rappelle son engagement indéfectible envers son pays, soulignant son service avec dévouement et intégrité. Pourtant, il est devenu une victime de la machinerie judiciaire, condamné à des peines lourdes sur la base d'accusations infondées.
« Aucune preuve, absolument rien, n’a établi à mon encontre, selon les exigences de la loi, ni un détournement des deniers publics ni un enrichissement personnel », affirme-t-il avec détermination. Malgré cela, il a été incarcéré pendant plus d'une décennie, tandis que le harcèlement judiciaire se poursuit encore aujourd'hui.
Ce cas n'est pas isolé. Awono évoque un « assassinat judiciaire » qui touche de nombreux dignitaires et hauts fonctionnaires camerounais, victimes de l'instrumentalisation de la justice à des fins politiques. Il appelle à une prise de conscience collective et à un cheminement vers la réconciliation et l'unité nationale pour préserver l'avenir du Cameroun.
Dans cette période d'incertitude, Awono rappelle que la vérité triomphera toujours et que la quête d'une société juste et équitable n'est pas une utopie. Il place sa confiance en la transcendance spirituelle et en la volonté de Dieu, affirmant que même dans les ténèbres, l'espoir de lumière persiste.
En conclusion, Urbain Olanguena Awono souligne l'importance d'ouvrir de nouveaux horizons pour le Cameroun, guidés par la lumière du pardon et de la réconciliation. Son combat pour la justice et la vérité résonne au-delà de sa détention, symbolisant la lutte pour les droits fondamentaux et la dignité humaine.