Urgent : Après Martinez Zogo, un homme échappe à un enlèvement à Yaoundé

Après l'enlèvement et l'assassinat barbare du célèbre journaliste Martinez zogo et les menaces qui pèsent sur d'autres journalistes, un homme a échappe à un kidnapping ce mercredi 25 janvier 2023 à Yaoundé.

La scène s'est déroulée au quartier Essos plus précisément au lieu-dit Élise bar. Selon des témoins oculaires, il était environ 15h lorsque des gens à bord d'une voiture de marque Prado de couleur noire ont garé pour essayer de kidnapper un homme qui était placé au niveau de la radio Magic Fm. Les populations ayant vécu la scène, se sont aussitôt dirigés vers eux. Une fois sur les lieux, les ravisseurs vont leur faire savoir qu'ils sont des policiers qui travaillent pour le compte de la Police Judiciaire et que leur boureau est recherché. Sauf que, illico presto, certains ravisseurs vont entrer dans le véhicule et prendre la poudre d'escampette, abandonnant un des leurs sur place, chose qui va susciter l'inquiétude de la foule qui va rapidement arrêter leur acolyte. Il sera copieusement molesté avant d'être conduit à la brigade de gendarmerie de Ngousso. Une fois dans cette brigade on se rendra compte qu'il est en possession d'une fausse carte de policier. Les gendarmes vont également constater qu'il détient par devers lui un récépissé qui porte le nom de Enyegue Bienvenu. Il sera directement transféré à la légion de gendarmerie où il est en exploitation en ce moment.

Selon un confrère qui a vécu la scène, le monsieur ayant échappé à cet enlèvement ressemble point pour point au journaliste Joseph Olinga du quotidien Le Messager. Ce dernier habiterait non loin du lieu où la scène s'est produite. Il se dit qu'il était voisin avec Martinez Zogo qui a déménagé pour s'installer au quartier Fougerolle. Des indiscrétions rapportent que Joseph Olinga côtoyait Martinez Zogo avec qui il a travaillé sur plusieurs sujets.

On attend les résultats de l'enquête pour savoir exactement ce qui en est. Mais les populations doivent être vigilantes et prudentes avec des personnes qui viennent enlèver des gens sous le prétexte qu'ils sont des hommes en tenue. Ils doivent se rassurer qu'il s'agit effectivement des hommes en tenue, exiger des mandats d'amener et à la limite les suivre dans leur unité de service.

Le jour de l'enlèvement de Paul Chouta où il a été laissé pour mort, ses bourreaux ont fait savoir aux jeunes qui ont essayé d'intervenir pour le sauver qu'il sont des hommes en tenue et qu'il était recherché.