Urgent - Drame : éboulement dans un chantier d'or dans la région de l'Est, le bilan est lourd

Ce jeudi en fin de journée, un éboulement s'est survenu dans un chantier d'or à Belita - Batouri - Kadey - Région de l''Est. Le bilan même s'il n'est que provisoire fait froid dans le dos.

C’est une triste nouvelle qui a secoué les populations de Belita, une localité située à Batouri, chef-lieu du département de la Kadey à l’Est.

D'après les informations d'un source présente sur les lieux du drame, l'on a répertorié pour l'heure sept (07) morts dont trois (03) hommes, deux (02) femmes et deux (02) bébés au dos.

La même source indique que le sous-préfet, mis au courant s'est rendu sur les lieux. Aucun communiqué officiel n'a encore été diffusé sur le drame.

Mais il faut dire que ce n'est pas la première fois qu'un tel drame se produit dans cette région. Il y a quelques mois, en Avril dernier, l'Exploitation minière clandestine avait causé un éboulement faisant quatre (04) morts et sept (07) blessés à Batouri, toujours à l’Est Cameroun.

D'après les informations, les victimes auraient assiégé un trou d’or appartenant à un exploitant chinois dans la localité de Nyabi. Parallèlement, ce nouveau drame vient allonger la liste des plus de 160 décès enregistrés dans les sites miniers de cette région depuis 2014.

Selon EcoMatin, depuis 2014, l’ONG, Foder tient un triste fichier des décès enregistrés dans les sites miniers de l’Est et de l’Adamaoua. Et d'après les statistiques actualisées de cette ONG, 24 éboulements de terre et 12 cas de noyades ont été enregistrés dans les lacs artificiels abandonnés par les exploitants. Le document publié par FODER avait d’ailleurs conclu que l’on n’a pas pu déterminer les causes exactes des 78 décès enregistrés durant cette période dans les différents sites miniers. Selon Justin Landry Chekoua, chef du projet PROMESS qui s’exprimait dans un mini- documentaire réalisé après une série de décès, « les principales causes de ces décès dans les sites miniers à l’Est sont constituées de noyade (56%), des cas d’éboulements de terre (26%) et de braquages à mains armées (11%) ».