Visiblement, il y'a lieu de penser sans risque de se tromper que tous les pans de la société Camerounaise souffrent d'un mal profond qui ne peut véritablement trouver sa fin qu'avec la mise en place de nouvelles personnes qui pourraient donner une autre dynamique à cette nation. Avec cette nouvelle grogne qui s'annonce chez les huissiers de justice, on est bien parti pour une nouvelle saga.
Depuis un moment déjà, on assiste à une vague de revendications dans plusieurs domaines dans la nomenclature sociale, économique et même culturelle au Cameroun. Enseignants, artistes, travailleurs du secteur public mais aussi privé. Toutes ces personnes se plaignent clairement de l'absence de considération de la part des pouvoirs publics quant à leur condition salariales qui, ne leurs permettent pas de subvenir aux besoins primaires de leur famille. On se rappelle encore que dans le milieu judiciaire, on avait connu pareille situation, plus précisément avec les hommes de droit dans les régions anglophones. On connaît ce qui en a résulté.
Aujourd'hui, ce sont les huissiers de justice qui se retrouvent dans cette posture de grogne. En effet, selon les informations contenues dans le quotidien privé d'informations le messager, l'ensemble de la corporation est prêt à descendre dans la rue pour dénoncer clairement la mauvaise gestion financière du comité directeur général qui encadre leur profession.
Une situation qui illustre à suffire que de nombreux pans de la société Camerounaise souffrent de la même maladie. Une chose visiblement devenue ordinaire. Corruption, détournements de fonds, voilà donc à quoi on assimile les institutions du Cameroun. Voir un axe de la justice Camerounaise connaître le même sort est la preuve parfaite que la situation est déjà inquiétante. Il faut.