A Fiango, dans la localité de Kumba au Cameroun, un corps retrouvé dans la rue indexe directement L’armée camerounaise. En effet, la BIR est accusée de meurtre, selon les informations de Cameroun Actuel. Selon les informations recueillies, les membres du BIR ont effectué une descente dans le quartier le 1er septembre, suite à des rumeurs de confinement séparatiste imminent.
Un résident de Fiango a affirmé que le jeune homme avait été identifié comme un combattant d’Ambazonie avant d’être tué et son corps jeté à Three Corners Fiango. Il a également souligné que le jeune homme menait une vie normale dans le quartier, sans aucune implication dans les activités séparatistes.
Un journaliste local, Gideone, a confirmé la découverte du corps, mais a déclaré que les auteurs du meurtre n’avaient pas encore été identifiés. Il a ajouté qu’il ne savait pas si le jeune homme était un civil ou un membre du groupe séparatiste Ambazonie.
Ce tragique incident survient deux jours après qu’un autre homme a été tué par des officiers de gendarmerie à Mambanda, également dans la région de Kumba. Les autorités gouvernementales ont affirmé que cet homme, identifié comme Sakwe Samuel, était un chef de groupe armé séparatiste. Cependant, les habitants de la région ont exprimé leur scepticisme quant à ces allégations, soulignant que les propagandistes gouvernementaux ont tendance à qualifier rapidement les victimes des soldats d’Ambazonie.
Assassinat : des hommes de Mbarga Nguélé impliqués dans la mort tragique d’un adolescent
Un jeune adolescent serait mort à Abong-Mbang et d'après les premières informations reçues, ce serait une affaire de torture et de violences policières qui serait la cause de cette perte.
Accusé d’avoir volé un téléphone portable, le jeune garçon a subi des traitements inhumains, incluant des tortures, avant d’être jeté en cellule. Malgré les accusations portées contre lui, il a toujours nié les faits qui lui sont reprochés.
Selon les informations rapportées par le lanceur d’alerte N’zui Manto, MBAMDA Brayane a été arrêté et conduit à la brigade d’Abong-Mbang après avoir été soupçonné de vol. Malheureusement, l’adolescent a été menotté, ligoté et torturé pendant des heures dans le but de le contraindre à avouer un crime qu’il continue de nier. Le lendemain, sa mère a tenté de lui rendre visite, mais elle a été renvoyée par le commandant de la brigade, qui prétendait que ce n’était pas l’heure des visites.
Malheureusement, MBAMDA Brayane n’a pas survécu à cette terrible épreuve. Sa mort, survenue dans des circonstances troubles, a été officiellement attribuée à un suicide par pendaison par les gendarmes. Cependant, cette version ne convainc personne, y compris la mère de l’adolescent, qui a déposé une plainte contre la compagnie de gendarmerie de la localité.
Le récit de N’zui Manto révèle les détails bouleversants de cette affaire. Après avoir appris que son fils était dans le coma, la mère s’est rendue à la brigade une nouvelle fois, seulement pour découvrir que son fils était décédé. Les gendarmes lui ont alors annoncé que l’adolescent s’était pendu en cellule.
Cette tragédie soulève de graves questions sur les violences policières et les abus de pouvoir au Cameroun. La mère de MBAMDA Brayane a courageusement déposé une plainte contre la compagnie de gendarmerie d’Abong-Mbang, dans l’espoir de faire éclater la vérité et d’obtenir justice pour son fils.
Cette affaire met en lumière le besoin urgent de réformes dans le système judiciaire et de renforcer les mécanismes de responsabilité pour prévenir de tels actes de violence et de torture. Il est essentiel que les autorités compétentes mènent une enquête approfondie et impartiale afin de faire toute la lumière sur cette affaire et de traduire en justice les responsables de ces actes inhumains.
La mort tragique de MBAMDA Brayane est un rappel poignant des conséquences dévastatrices de l’abus de pouvoir et de la violence policière. Il est temps que des mesures concrètes soient prises pour garantir la protection des droits fondamentaux de tous les citoyens, en particulier des plus vulnérables, tels que les adolescents, et pour mettre fin à l’impunité qui permet à de tels actes de se produire.