'Vainqueur à plus de 56%': ce que disent les sondages commandités par Biya sur Kamto

Avant d'annoncer sa candidature pour la présidentielle de 2025, Paul Biya a engagé des cabinet dont certains ont réalisé des sondages alors que d'autres lui ont proposé les différents choix qu'il avait, afin de gagner.

La décision d'empêcher Maurice Kamto d'être candidat a été guidée par les différents résultats des sondages qui ont été réalisés de manière très stratégique sur le terrain.

D'après une source qui a travaillé sur le dossier à Yaoundé et à Douala, tous les sondages donnaient Paul Biya perdant et de manière très cuisante. Même au sein du RDPC, moins du quart des militants préféraient un autre candidat à Paul Biya.

Même au cas où le RDPC investissait une autre personne à part Paul Biya, les chances de Kamto de l'emporter étaient encore plus grandes.

"Tous les sondages commandés et non rendus publics donnaient Maurice Kamto vainqueur a plus de 56% de l'élection présidentielle du 12 octobre 2025. Comprenez pourquoi l'acharnement contre sa candidature", révèle cette source de la rédaction de CamerounWeb.

Des assassinats seraient programmés

D'après le journaliste Michèle Ngatchou, des projet d'assassinats de certains leaders d'opposition ont été planifiés.

"Selon des informations confidentielles, recoupées et considérées comme crédibles par plusieurs sources au sein des services de renseignement, un projet d’assassinat politique serait en cours de préparation au Cameroun. Deux figures majeures de la scène politique seraient directement visées : Monsieur Issa Tchiroma Bakary, candidat déclaré à l’élection présidentielle d’octobre 2025, et Professeur Maurice Kamto, dont la candidature vient d’être arbitrairement rejetée par le Conseil constitutionnel, dans un climat de tensions croissantes. Cet assassinat programmé est orchestré en coulisses par une femme influente, qui utiliserait la couverture politique de son époux, un acteur majeur du régime actuel aux ambitions présidentielles avérées", a dévoilé le journaliste en exile.