Valsero apatride : Christian Bomo s'attaque directement à Etoudi

Valsero est en train de lire l'heure comme cela se dit dans le jargon populaire de réseaux sociaux. En effet, il y a deux jours il a annoncé être devenu apatride en raison du refus de non renouvellement de son passeport.

L'influenceur et ancien rappeur aujourd'hui en Europe estime qu'il est injuste d'utiliser les institutions de la République à des fins de sanction.

« Vous avez décidé d'utiliser le pouvoir du Délégué Général de la Sureté Nationale pour me retirer ma nationalité camerounaise en interdisant qu'il me soit renouvelé mon passeport comme quoi les enfants, ils ont réussi à faire de moi un apatride, ils ont réussi à m'enlever ce que j'ai de plus cher, ils ont réussi à toucher ce que j'avais de fondamental ma nationalité, mon pays, mon appartenance à ma terre. Ce n’est pas différent d’utiliser la DGRE pour assassiner Martinez Zogo. ça m’a épuisé », soutient Gaston Abé (Valsero).

La Société Civile des RECONCILIATEURS s'insurge contre cette nouvelle et recadre proprement le régime de Yaoundé.

« Le refus de délivrance ou de renouvellement de son passeport à l'artiste Valsero reconnu très critique à l'égard du régime de Yaoundé , qui d'ailleurs lui a toujours fait payer sa liberté d'expression, par de multiples gardes à vue arbitraires et un emprisonnement de 10 mois sans jugement , est un acte de pure de dictature. C'est la preuve que le respect des libertés et droits fondamentaux souvent revendiqué par le régime de Yaoundé, est un mensonge, une vue de l'esprit. Les camerounais ne sont pas libres » a indiqué Me Christian Ntimbane .

D'un autre côté ses détracteurs ne lui donnent aucun répit et l'attaquent immédiatement en insistant sur le fait que Gaston Abé (Valsero) n'a eu que ce qu'il méritait. C'est l'exemple de l’écrivaine Marthe Cécile Micca, militante du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), qui soutient que le rappeur ne récolte que ce qu'il a semé.

« Valsero n’a eu que ce qu’il méritait. Lorsqu’il se montrait véhément et discourtois il devait savoir à quoi il s’expose. On ne va pas en guerre sans mesurer les forces en place » a indiqué Marthe Cécile Micca.