• Le processus de renouvellement des instances du RDPC a été émaillé par des actes de violences et de vandalisme
• La résidence du Sous-préfet de Bengbis a été brulée dans cette affaire
• Ce jeudi, l'on apprend que 12 militants du parti ont été inculpés
D'après nos sources au sein du parti RDPC, suite à la levée de bouclier relatif à l’incendie de la résidence du Sous-préfet dans le cadre du renouvellement des organes de base du RDPC à Bengbis, les enquêtes de la gendarmerie sont allées très vite et les premiers responsables ont été arrêtés et traduits au tribunal militaire d’Ebolowa.
Il s’agit de 12 personnes. Parmi lesquelles Paul Eric EBOLO, ancien candidat aux élections, proche de Bekono Ebah Pauline epse Ndoumou, députée RDPC du Dja-et-Lobo (région du Sud Cameroun) et des bandits recrutés pour incendier la residence du sous préfet et celle de Martial Zang, président de la commission technique de réhabilitation des entreprises publiques. Le crime de ce dernier était de ne pas soutenir la liste de Paul Eric Ebolo.
Martial Zang a échappé bel. Sa maison étant éloignée de celle du sous préfet, les malfaiteurs n’ont pas eu le temps de commettre leur crime. Ce qui aura amené Martial Zang à remercier Dieu pendant plusieurs heures.
Au cœur de cette affaire rocambolesque, une tentative de fraude orchestrée par Paul Eric Ebolo, soutenue par la députée Pauline Ndoumou. La liste de Ebolo Paul Eric avait été rejetée parce qu’il ne remplissait pas les conditions d’éligibilité, mais également il s’agissait d’une liste incomplète avec des enrôlements frauduleux des candidats sans signatures.
Il y a plus grave. Richard Evina, directeur général de la Caisse Autonome d’Amortissement ( CAA) en charge de la supervision des élections découvre que Paul Eric Ebolo a présenté un faux document de justification d’occupation de poste dans le parti. Après vérification sur place à la section OJRDPC de la Mefou et Afamba, Paul Eric Ebolo n’a jamais occupé un poste là-bas.
La liste de Paul Eric Ebolo est donc exclue à la suite d’une concertation à laquelle avait pris part le sous-préfet et Bekono Ebah Pauline épouse Ndoumou, députée RDPC du Dja-et-Lobo ( région du Sud Cameroun). C’est cette dernière, soutien indéfectible de Paul Eric Ebolo qui alimente la riposte de ce dernier. Une réunion de crise est organisée chez elle pour préparer la riposte.
Résultat des courses: la résidence du sous préfet incendiée. Celle de Martial Zang échappe de justesse. Des menaces et insultes ouvertes formulées contre Richard Evina patron de la Caisse autonome d’amortissement.
Cerise sur le gâteau. Lorsqu’ils sont arrêtés par la gendarmerie, Bekono Ebah Pauline épouse Ndoumou tente de venir les faire libérer. Les gendarmes veulent également la placer en garde à vue pour complicité mais elle bénéficie de l’immunité. Ses complices eux sont actuellement au tribunal militaire d’Ebolowa.