Depuis l'année dernière 2022 à ce jour, l'entreprise Congelcam spécialisée dans l'importation et la vente de poissons congelés est dans un bras de fer avec les autorités du port de Douala derrière qui se cacherait plusieurs amis du RDPC du PDG de la société, Sylvestre Ngouchinghé.
Le bras de fer entre le membre du comité central du RDPC se poursuit et Sylvestre Ngouchinghé a perdu depuis ces bras de fer, des centaines de conteneurs contenant des poissons. Le camp des adversaires de l'homme d'affaires a été entre temps rejoint par le ministre de la Santé...
Suite à la correspondance du ministre de la santé publique du 24 août dernier ordonnant à la société Congelcam de se soumettre au contrôle sanitaire de ses produits alimentaires, le PDG de Congelcam a réagi.
Sylvestre Ngouchingue répond au Ministre Manaouda Malachie pour exprimer sa stupéfaction relative à sa démarche qui selon lui, cache des desseins inavoués et s'apparente à de L'acharnement contre sa structure.
Selon Armand Noutack II, le PDG de Congelcam ferait face à une cabale bien huilée et bien préparée contre lui.
"Si c'est vrai que c'est sur les réseaux sociaux que l'entreprise Congelcam a découvert cette correspondance de M. Manaouda Malachie, c'est à tort … C'est une faute lourde de la part du ministre de la santé publique.
Pour le reste , quelques interrogations persistent :
1- est-ce une cabale ? Si oui , pourquoi ? Qui se cache derrière ? Pour quel objectif ?
2- pourquoi Congelcam qui a déjà de l'expérience dans le domaine de la vente du poisson surgelés, laisseraient sciemment ses produits se dégrader avant de les mettre sur les marchés du pays ?
3- j'ai entendu dans les coulisses qu'une ministre serait derrière cette cabale pour reprendre à son compte le marché du poisson, pourquoi des partenaires politiques se lanceraient-ils dans une telle guerre économique par médias interposés ?
4- des mauvaises langues accusent le PDG de Congelcam d'avoir financé un parti de l'opposition, est-ce vrai ? Est-ce là le nœud de tout ?
Toujours est-il qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans cette affaire.
Et il faut le dire à haute voix, ce n'est pas sur Facebook qu'un PDG d'une grande entreprise devrait découvrir une note ministérielle à lui adressée", écrit Armand Noutack II.