Vers la libération: Bruno Bidjang depuis le SED, réussit à faire une curieuse publication sur les réseaux sociaux

Bruno Bidjang qui serait très coopératif avec les enquêteurs du SED, selon des informations parvenues à la rédaction, semble avoir vu ses conditions de détention allégées depuis quelques heures.

A moins que ce ne soit une publication programmée et celle de son Community Manager (et cela semble être impossible) le DG des médias du groupe l'Anecdote, Bruno Bidjang, semble avoir accès à ses téléphones depuis sa cellule au SED.

Tous les Camerounais ont été stupéfaits de voir une publication de Bruno Bidjang sur sa page Facebook, ce dimanche 12 février, alors qu'il est toujours en détention.

Dans ce message, Bruno Bidjang invitait ses abonnés à suivre le Direct e l'émission phare de Vision4 dont il est l'animateur vedette.



Si Bruno Bidjang, lui voit ses condition de détention allégées, ce n'est pas le cas de son patron qui a vu ces derniers jours, les conditions de sa détention se corser.

Toujours en exploitation dans les locaux (salles d'interrogatoires) du SED, le PDG du groupe l'Anecdote a depuis reçu la visite de plusieurs de ses proches; dans un premier temps de ses femmes dont la troisième a été arrêtée il y a quelques jours.

Désormais, c'est une proche de Mélissa Belinga Etoundi qui lui apporte ses médicaments et à manger tous les jours.

Au SED, en dehors de son avocat qui, aurait accès à lui depuis le début de cette affaire, il n'y a que cette femme sur la photo, qui n'est autorisé qu'a approcher le Zomloa des Zomloa juste pour lui remettre sa nourriture et ses médicaments.

Selon une source sécuritaire, "toute les conditions de détention sont telles, pour éviter des échanges compromettantes et garantir la protection des détenues. La visite ne dure que 10 secondes".

Rappelons que c'est le chef de l'Etat Paul Biya lui-même, qui a instruit cette enquête sur l’assassinat de Martinez Zogo. Selon plusieurs sources, le président même connait déjà les auteurs de ce crime odieux mais il veut tester la confiance des enquêteurs.