Vers une guerre : des individus menacent ouvertement de tuer tous les bamilékés

La situation risque de s’envenimer très rapidement si rien n’est fait, connaissant l’importance de chaque ethnie dans le paysage sociopolitique camerounais. Le fait est que les personnes qui profèrent les menaces sont déterminés à les mettre à exécution. Une situation décrite en long et en large par l’activiste Jorel Jacques.

Je viens de visualiser un direct d’un TikTok où certains panélistes d’origine Bassa en réponse au boycott de Belka Tobis par la BAS et au fait que leur frère Samuel Eto’o ne fait pas l’unanimité parlent de décimer les bamilékés et les enfants "métis" dont ceux issus des bamilékés et d’autres.

Ce sont les mêmes comme ce Solo Bomaye et ce Jacques Noumsi qui appellent à tuer tous les bulus. Je crois qu’à un moment, toutes ces personnes qui parlent tellement fort et à l’aise sur les réseaux sociaux doivent laisser Facebook et simplement agir.

À un moment, trop parler c’est une maladie comme disent nos frères ivoiriens. Agissez un peu et on voit. Laissez Facebook et sortez, car on est fatigué de vous écouter sur les réseaux sociaux. Les Chinois utilisent les réseaux sociaux pour développer leur pays et leurs populations, mais vous êtes sur les réseaux sociaux pour prôner la haine.

Les Rwandais aujourd’hui ont gagné en maturité, car ils ont subi les conséquences de cette haine inter-ethnique. Les Centrafricains ont juré que plus jamais ça chez eux, car ils ont payé chèrement leur intolérance intercommunautaire entre chrétiens et musulmans.

Les Ivoiriens ne veulent plus jamais entendre le mot "guerre" chez eux, car cela a laissé des séquelles à ce peuple et aujourd’hui, ils prônent la paix. Au Cameroun, on vous parle et on vous sensibilise tous les jours, mais certaines personnes, toutes tribus confondues, ne veulent rien comprendre.

D’accord, allez-y donc (…) mais sachez bien que vous serez les premières victimes. Paul Biya, voilà ton travail.