Au Cameroun, les "microbes" sèment la terreur dans les rues de Douala. Depuis près de deux ans, de jeunes criminels font souffler un vent de panique sur la ville de Douala, la capitale économique du Cameroun.
Ces bandits ont jeté leur dévolu sur les commerçants et les habitants de ladite ville. Mais pas que. Des bandes de délinquants, dont les membres ont entre 17 et 24 ans, s'en prennent maintenant aux habitants en leur retirant leurs téléphones et leurs portefeuilles.
Armés de machettes, de gourdins, de machettes et de couteaux, les "microbes" ont un mode opératoire qui effraie. En effet, selon notre confrère, ils débarquent sur des motos en plein jour et s'en prennent aux populations au vu et au su de tout le monde.
Une réunion a eu lieu dans la journée du 29 septembre 2022 entre les autorités policières de Douala 1er et les chefs traditionnels pour réfléchir à comment éradiquer ce phénomène. Une grande responsabilité a été confiée aux chefs traditionnels dans le cadre de cette lutte contre ce phénomène qui gangrène la ville économique phare du Cameroun.
Au sein de la population, c'est l'exaspération. Selon la chaîne web Télé’Asu cette bande de « microbes » serait formée de bandits de diverses nationalités. « Et la bande n’est pas à son premier coup de terreur. Composée de repris de justice, ce gang comporte plusieurs nationalités. En plus des camerounais, on y retrouve également des nigériens, des nigérians et des Centrafricains, qui pensent qu’ils peuvent semer la terreur dans la ville de Douala », annonce la chaîne en indiquant que selon le commandant du Groupement mobile d’intervention (GMI) N°2, ces jeunes défraient la chronique depuis un certain moment dans la ville de Douala.
« Ils se font communément appeler les microbes. En effet, le samedi 6 août 2022, ils ont organisé une razzia au lieu-dit Ancien troisième au marché Congo. Au cours de ce pillage en bande, ils ont dévalisé des boutiques et emporté, téléphones portables, ordinateurs portables, bijoux et divers objets de valeur. Ils ont également agressé au poignard et au couteau, des commerçants et des passants », fait-t-il savoir.
