Vie d’Amougou Belinga à Kondengui et collusion : les confidences et confessions d’un agent de Laurent Esso

Dans une note confidentielle obtenue par la Rédaction de Camerounweb, il nous a été rapporté beaucoup de choses notamment en ce qui concerne les visites des proches d’Amougou Belinga à Kondengui.

« Toujours selon les gardiens de prison de la prison principale de Kondengui. Le juge d'instruction en accord avec le Commissaire du Gouvernement, pour garantir la sérénité et l'objectivité de l'information judiciaire, qui ne vient que de commencer, à l'instar de ce qui se passe pour les détenus du SED ont limité à 10 personnes dans une liste, le nombre de visiteurs autorisés à rencontrer Amougou Belinga ou EKO-EKO. En d'autres termes, ces autorités judiciaires ont estimé que , Vu la dangerosité de ces personnages, Vu la délicatesse de l'information judiciaire en cours, ils ne peuvent pas délivrer plus de 10 PERMIS DE COMMUNIQUER au profit de ces dangereux criminels. Car, avec leur MOYENS financier ils peuvent SUBORNER les témoins à charge et fausser de la sorte les enquêtes et les institutions en cours chez le juge d'instruction en organisant par exemple des faux témoignage, en corrompant des témoins qui viendront raconter une version des faits édulcorée par eux . En outre, le Régisseur d'après un officier proche de ce dernier aurait reçu l'ordre de n'exiger aucun PERMIS DE COMMUNIQUER aux visiteurs des nouveaux patrons de la prison, ceux-ci font trembler tout le monde : du Régisseur au petit gardien de prison. », lit-on dans la note confidentielle.

« Après leurs Femmes hautement gradées dans l'armée, dans la Magistrature, dans la fonction publique Camerounaise, c'est maintenant aux hauts cadres de l'administration pénitentiaire comme le Dr Ella, épouse Nkem Efon de s'avilir honteusement. Cette dame pour un peu d'argent et de promesse d'un poste juteux vient s'afficher publiquement sans aucune réserve pendant des heures au parloir de la prison avec Amougou Belinga et son épouse Mélissa devant les gardiens de prison et tous les autres pauvres détenus, juste pour leur faire comprendre que ces gens sont ses protègés. Cet honteux trafic d'influence est indigne et ne doit pas être toléré dans une vraie République. Comment une haute personnalité de l'administration pénitentiaire de cet acabit peut-elle rompre ostentatoirement en violation du principe de réserve, de discrétion et surtout de neutralité qui s'imposent à tout fonctionnaire se comporter impunément de la sorte avec un présumé assassin? N'est pas en train de lui refiler des secrets d'Etat qu'elle détient? C'est très grave. Le je m'enfoutisme a des limites. Cette dame peut-elle encore garder un secret d'Etat s'agissant de ces mafieux qui les paient son époux et elle ? C'est une faute grave que même le prétexte d'amitié ou de parentalité ou de subordination à Esso ou à X ou Y ne excuser ou justifier.

La République va très mal », explique-t-on.

« Face à ce laisser aller la prison principale de Yaoundé s'est transformé en une annexe de Vision4, de Vision Finance, du journal l'anecdote, etc des coquilles vides de JPAB, dont des dizaines de collaborateurs de ces canards boiteux défilent quotidiennement à la prison Principale de Yaoundé sans PERMIS DE COMMUNIQUER pour y tenir des réunions louches et suspectes. Il en est de même pour les dizaines d'agents félons de la DGRE, qui en violation de leur serment de loyauté à la République ont créé avec Eko-Eko une nouvelle Annexe de la DGRE à la prison principale de Kondengui où des complots comme ceux qui ont emporté Martinez Zogo continuent à être ourdis sans le moindre scrupule, sans la moindre surveillance. Au nez et à la barde de l'Etat.La République continue à s'abimer sous nos yeux par ceux qui l'ont déjà violée sans vergogne », dénonce la source.