Vincent Aboubakar : 'le décès de ma mère m’a brisé le cœur'

Le capitaine des Lions Indomptables, Vincent Aboubakar, s'est confié sur la profonde douleur qu'il ressent depuis la perte de ses parents, particulièrement celle de sa mère, survenue de manière brutale le jour de Noël. L'attaquant camerounais, dans un témoignage poignant, évoque l'impact dévastateur de cette perte et le vide qu'elle laisse, malgré ses succès professionnels.

Lors d'une interview accordée à 90football.fr, Aboubakar partage les souvenirs douloureux liés au décès de ses parents. Il revient d'abord sur le décès de son père, un moment qu'il a vécu alors qu'il jouait pour Valenciennes. "Je pense que lors du décès de mon papa, j’étais à Valenciennes. J’étais même hospitalisé et je suis parti en étant malade. Je n’étais pas très conscient parce que mon père n’était pas dans un état normal avant de nous quitter", confie-t-il.

Mais c’est la perte de sa mère qui a véritablement marqué un tournant dans sa vie. Aboubakar se souvient de cet événement tragique survenu un 25 décembre, une douleur qu’il décrit comme insupportable : "Le plus gros choc, c’est quand j’ai perdu ma mère. C’était brutal, je n’aurais jamais pu l’imaginer. Un jour, peut-être une ou deux semaines avant, mon petit frère m’avait dit : 'Imagine si on perd notre maman.' Je lui avais répondu : 'Mon petit, ne parle même pas de ça, je ne peux même pas l’imaginer !' Puis, le matin du 25 décembre, on m’appelle pour m’annoncer que j’ai perdu ma mère… C’était brutal, vraiment dur à accepter."

Face à cette tragédie, Aboubakar confie avoir traversé une période sombre, au point de considérer l’irréparable. "Honnêtement, si je n’avais pas d’enfants aujourd’hui, je pense que j’aurais pu me suicider, pour être sincère. Mes parents me manquent tout le temps", déclare-t-il avec émotion.

Malgré une carrière marquée par des succès retentissants sur la scène footballistique, Vincent Aboubakar admet que l’absence de ses parents ternit ses réalisations. Pour lui, ces victoires semblent vides sans la présence de ceux qui l’ont élevé. "Aujourd’hui, j’ai du succès, mais je pense que ceux qui m’ont mis au monde auraient pu en bénéficier énormément. Malheureusement, ce n’est pas le cas, et cela me fait voir tous mes succès comme du néant. Ma seule raison de vivre, ce sont mes enfants."