Il ne s'agit pas d'un fait insolite, qui s'est déroulé la semaine dernière au Tribunal de premier degré de Yaoundé. Il s'agit une affaire sérieuse de viol conjugal pour lequel le policier présumé auteur risque gros.
Un mari peut être accusé par sa propre épouse de viol. Pour ceux qui ne sont pas habitués à se rendre au Tribunal pour avoir une idée des affaires tranchées par les juges, on peut se demander comment une femme peut se plaindre que son mari l'a violée? Mais pour les magistrats, il s'agit d'affaires qu'ils ont l'habitude de trancher et le viol conjugal est une affaire prise très au sérieux, tout comme le viol en général.
C'est donc une femme fatiguée et qui accuse son homme de n'avoir fait d'elle qu'une femme au foyer et "pondeuse d'enfants" qui a fui le foyer et qui demande divorce. En effet, en dehors du viol, la femme accuse son mari policier ne n'avoir pas respecté les promesses qu'il lui a faites lorsqu'il s'apprêtait à l'épouser.
"Elle reproche à Gilbert, fonctionnaire de police et père de ses cinq enfants, des faits de violence, menace, viol et manque de considération. Elle se souvient avoir connu son homme alors qu’elle était en formation en coiffure et venait de laisser ses études en classe de 3eme. En 2014, année de leur mariage civil, elle n’était âgée que de 22 ans. Pour convaincre ses parents, Gilbert a promis à son tuteur de continuer à payer les études de sa dulcinée. Selon Sarriette, son mari n’a pas tenu parole et ne lui sert que des propos désobligeants et amers. Elle confie avoir alors usé de ses propres moyens pour suivre une formation en secrétariat bureautique, malgré la réticence de son mari. Elle recherche actuellement un emploi", apprend la rédaction de CamerounWeb.