J'aimerais partager une histoire. Je me nomme X, mariée à un charmant monsieur, nous n'avons pas encore d'enfants pour le moment.
Dans les années 2010, j'ai été victime de viol par un homme. Bref, après cet acte, j'ai caché cela à la maison. C'était un sujet très tabou et j'avais honte d'en parler. C'est après que j'ai pris tout mon courage pour raconter à mon grand frère.
Nous sommes allés à l'hôpital, j'ai fait les examens de Sida et autres, c'était négatif, gloire à Dieu. Mais j'avais un retard, j'ai tellement pleuré, j'étais choquée et déboussolée. J'ai dit à mon grand frère que je ne pouvais pas garder un enfant du viol. Nous sommes allés faire une IVG. Vraiment, je me sentais honteuse et tout ce que vous pouvez imaginer. J'en voulais à la terre entière.
C'est ainsi que j'ai décidé qu'un homme n'allait plus avoir de rapport avec moi jusqu'au mariage. C'est comme ça que je me suis tenue à cette promesse jusqu'à ce que je rencontre mon mari. Je lui ai tout expliqué sans rien cacher et aussi mon désir de ne plus tomber dans la fornication.
C'est comme ça que nous nous sommes mariés par la grâce de Dieu. Depuis, nous n'avons pas encore d'enfants. Un époux formidable, que Dieu nous vienne en aide. Je me dis souvent, pourquoi ai-je avorté ? J'aurais même dû confier cet enfant à un orphelinat. C'est vrai qu'à cette époque, personne ne pouvait me convaincre, mais c'est trop tard.
J'aimerais juste interpeller les jeunes filles à ne plus avorter. Si un bébé a été conçu, même si tu as 10 ans, disons non à l'avortement. Non à l'avortement, non à l'avortement, non à l'avortement. Les médecins et infirmiers devraient essayer de dissuader le patient le plus possible, parce que sur le coup on est motivé, mais à long terme, on se rend compte que c'est la plus grosse bêtise de notre vie.
Je prie que le Seigneur m'accorde cette autre grâce de concevoir et d'enfanter, ainsi qu'à toutes celles qui le désirent. Non à l'avortement, non à l'avortement. Garde ton bébé, jeune fille. Que mon petit ange qui n'a pas vu le jour prie pour moi et que le Seigneur dans sa miséricorde se souvienne de mon foyer.