C’est un coup de gueule poussé sur la toile par une bloggeuse célèbre qui dit halte aux violences conjugales. Le mal a trop duré et trop de vies ont été emportées.
Violence conjugale au Cameroun, il faut qu'on en parle, trop c'est trop. Il est temps que ce délit soit sévèrement punit par la loi camerounaise.
Trop de femmes sont victimes de violences conjugales dans leur foyer et personne n'en parle. Voici un sujet important qui devrait également faire la une de la toile, hélas.
Hier seulement 2 femmes ont perdu leur vie à Douala (à Village et à Bonabéri), battues à mort par leurs maris. Jusqu'à quand ? C'est de trop, il y en a marre que certains hommes doivent mesurer leur force sur leur femme. Sérieux l'État doit agir.
Ça doit être l'affaire de tous. Ça peut être ta mère, ta sœur ou ta fille. Personne ne veut voir son enfant mourir de cette façon. Le mariage, ce n'est pas un ring de boxe que certains hommes doivent voir leur femme comme des adversaires. Si ce n'est pas ça, ce sont des abus sexuels.
La société au Cameroun a donné trop de droits et de libertinage aux hommes. Mais à un moment, c'est de trop. Les hommes doivent respecter la gente féminine, les femmes ne sont pas vos tam-tam ou vos objets. Imaginez le traumatisme des enfants.
Les femmes aussi, le mariage ce n'est pas une fin en soi. Chaque jour, on chante ici mais vous ne comprenez rien. Quand on dit le mariage, c'est le supporter, ce n'est pas au prix de votre vie. Quand ça ne va plus, il faut partir.
Tu ne peux pas rester avec un homme qui te bat chaque jour au nom du mariage ou au nom de que va dire les gens si je pars ? La vie, c'est une place. Mieux une célibataire ou une divorcée en vie qu'une mariée morte. Pensez à vous d'abord.
Il existe des peines prévues dans le pays pour les hommes qui battent leurs épouses mais manifestement les autorités ne sont pas jusqu'ici très à cheval sur ces lois et les fauteurs de trouble en profitent. La situation est en train de changer et tout semble indiquer que les maris violents et tueurs vont avoir fort à faire à la société et à la justice.