Violence physique : une circonstance atténuante trouvée au gifleur, la dame finalement interpellée

• Un homme qui violente une femme dans son véhicule

• La scène choquante a provoqué un tollé

• Mais, l’agresseur a eu un mérite



Selon ce que croit le militant et communicant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), André Luther Meka. Le collaborateur de Paul Biya estime qu’il est le seul militant du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) à avoir posé un acte louable après son comportement indigne.

André Luther Meka s’appuie sur la demande de pardon de Fokam Ngnie Armand Brice pour demander à Ingrid Ngoune de lui pardonner.

Pour revenir sur les faits, vendredi le 19 août 2022, une vidéo a commencé par circuler sur les réseaux sociaux. Elle implique deux (02) parties en total désaccord. Et l’homme est rapidement devenu incontrôlable et violent.

Le véhicule de Fokam Ngnie Armand Brice a été touché par celui d’Ingrid Ngoune sur le pont du Wouri à Douala. Fokam Ngnie Armand Brice dont des parties de la voiture ont été endommagées demande à la femme de trouver une solution rapide pour régler le problème.

La discussion est devenue toxique et le sieur qui est membre du MRC (parti dirigé par Maurice Kamto) s’est emporté puis frappé la dame devant une caméra qui filmait tout. Fokam Ngnie Armand Brice a présenté après ses excuses, une chose à féliciter selon André Luther Meka.

« La grandeur d’esprit est de pardonner. Celui qui demande pardon fait acte de contrition envers Dieu, envers sa destinée et ses concitoyens. Un chrétien après une demande de pardon de son bourreau doit abandonner la charge. Armand Ngnie est l’un des rares militants du MRC qui après avoir commis un délit a demandé pardon. Pardonnez ce monsieur », a écrit le militant du RDPC André Luther Meka.

La victime Ingrid Ngoune a donné sa version des faits par rapport à l’incident : « Je ne suis pas en tort, c'est lui qui me cogne par derrière. Direct je me suis garée pour voir qui m'a cognée. Il a demandé que je lui donne de l'argent, j'ai dit non, mieux on appelle la police pour faire le constat. Au moment d'appeler, il arrache mon téléphone comme sur la vidéo ».

Elle raconte que « le monsieur voulait à tout prix que je lui donne de l'argent puis on se sépare. J'ai jugé que non, on doit faire le constat d'abord, il ne voulait pas. Je veux appeler pour qu’on vienne faire le constat, il arrache le téléphone et me frappe ».