Violences à Bui: Joseph Wirba très en colère, s'adresse aux anglophones

Les Anglophones ne désarment pas surtout après les echauffourées à Bui. Ils sont bien décidés à en découdre avec le régime Biya. Un Dialogue sur le fédéralisme ou l'indépendance de cette zone anglophone, difficile de définir pour le moment le choix des anglophones pour une sortie de crise.

Tous les acteurs sont impliqués dans cette crise et le député "rebelle" Joseph Wirba n'est pas du reste. Selon lui, la lutte doit continuer malgré les massacres, les intimidations, les duperies du pouvoir. " Mes chers anglophones, ils tuent encore notre peuple! Ces personnes nous élimineront si nous ne combattons pas comme un seul homme! Ils nous haïssent, ils nous méprisent, nous devons lutter maintenant!", a déclaré avec véhémence le député anglophone du SDF.

L'opération 'Villes fantômes' a été un succès dans cette région du pays mais pour Joseph Wirba, il faut passer à la vitesse supérieure. "Il est temps de prendre notre Résistance pacifique à un niveau supérieur. Il est temps de laisser nos oppresseurs savoir que nous avons eu assez d'être tués, d'être emprisonnés et d'être mutilés! Ce commandant à Bui a été connu pour son traitement méprisant envers son peuple! Il est connu pour dire que ses ordres viennent de la présidence à Yaoundé et il aime se référer à son peuple comme «les chiens anglophones», c'est-à-dire; «Chiens anglophones»! Sommes-nous surpris qu'il ait simplement tué des «chiens»?', s'indigne-t-il?

Par ailleurs, il invite le peuple anglophone à s'unir, à mener cette lutte pacifiquement. "Mes gens, notre détermination et notre préparation doivent être solides! Préparez-vous pour la deuxième phase de notre mouvement de résistance. Nous devons résister à l'oppression et nous devons vaincre l'oppression!", assure Joseph Wriba.

La crise anglophone qui dure depuis plus de 10 moins n'est visiblement pas à l'étape de dénouement. Les mesures prises par Paul Biya n'ont pas eu les effets escomptés. Plutôt la crise s'endurcit avec le boycott de la rentrée. Une situation qui échappe peu à peu selon des indiscrétions au Chef de l'Etat.