La femme du chef de département d’Anthropologie à l’université de Yaoundé 1 l'accuse de la battre régulièrement depuis 19 ans.
D'après une alerte publiée il y a quelques heures par le lanceur d'alertes Nzui Manto, La victime a fuit le domicile conjugal.
"Mme Ngono Metomo Denise Epse Abouna vit un calvaire interminable entre les mains de son époux enseignant à l’université de Ydé 1. « Un pauvre petit adjudant me convoque ? Je suis l'ami du Sg du Mindef ». C’est la réponse du multirécidiviste Abouna Paul après avoir été convoqué le 28 novembre 2023 à la brigade de Nkoabang pour des faits de violences à l’endroit de sa femme rouée de coups et défigurée le 2 novembre très tôt le matin. Une violence quotidienne ayant eu raison de l’intégrité physique de son épouse, diminuée de l'oreille et de l'œil respectivement de 50% comme l’attestent les certificats médico-legales témoignant plusieurs années de coups répétées", écrit Nzui.
"Suite à cette énième acte de violence dans un contexte de féminicide son épouse a pris la fuite pour sauver sa vie et engager une procédure de divorce dans les règles de l'art. Le prof Paul Abouna récemment nommé chef de département d'anthropologie à l'UY1 se targue de ce nouveau statut pour saboter la procédure engagée et faire de l'intimidation et le trafic d'influence. En 2015 déjà, la victime avait déjà sollicité du procureur du Mfoundi une autorisation spéciale pour faire intervenir un huissier dans leur domicile à Nkolanga par Awae-escalier. Paul Abouna dans son zèle a même été sollicité sur le média national dans un reportage CRTV au journal de 20:30 alors que sa femme qu'il battait était en fuite au plus fort de l'actualité des féminicides, a justifié cet état de choses par une mauvaise éducation des parents", ajoute .