La scène digne d'un filme d'adultère d'une femme mariée se passe à Bamendjou, à l'ouest du Cameroun. Alors que sa femme est censée dormir, et être dans un sommeil très profond à 4 heures du matin, il est étonné d'entendre les gémissement de cette dernière, tordant de plaisir.
L'homme courra rapidement pour aller constater par lui-même, qui chevauchait sa douce femme, et de surcroit, toute la nuit, jusqu'à 4 heures du matin?!
L'homme fut étonné de découvrir que c'était un jeune du même village qui, n'est pas à sa première partie de jambe en l'air avec sa femme. S'en est suivi un violent combat. L'homme prit le dessus, tabasse son rival et réveille tout le village.
Le très informé activiste Nzui Manto, raconte dans un style propre à lui, ce qui s'est passé, il y a 24 heures à Bamendjou.
"Il est 18h à Bamendou, paisible village situé dans l'arrondissement de Penka Michel lorsque le soleil prend la direction de l'horizon. Pa'a Djakass, vidant une dernière fois le gobelet de matango dans sa gorge promet à ma'a Rosana de revenir dans 2 jours. Ce dernier doit effectuer un voyage dans un village voisin où il espère, à son retour ramener à sa tendre chérie du bifaga,cubes honig, gâteaux kumba et autres provisions.
Ma'a Rosa, le sandja attaché aux reins va esquisser un pas de danse sur un rythme de mangabeu accompagnant son homme vers la route traversant le champ de la concession. Comme un coup de signal, son amant, dissimulé derrière un bananier, témoin de la scène jaillira de sa cachette, direction le lit en bambou de son rival où aussitôt il se mit aux pompes sur le bas-ventre de la femme d'autrui.
"Yé né pon léh ! Yé a pon !"
Traduction : Que c'est sucré ! Vraiment c'est bon !
Pédalant ma'a Rosa toute la nuit, le voleur de cui avait décidé d'observer une trêve à 4 heures du matin avant de renoncer à son idée .Fouettant de plus belle ma'a Rosa, Celle-ci reprenait de plus belle son refrain " Yé né pon léh !
Pa'a Djakass, rebroussant chemin fut accueilli à l'entrée de son domicile par le chant de son épouse. Convaincu qu'elle appréciait le ragoût de macabo et hérisson cuisiné à la veille, l'homme de la maison fonça vers la porte et vit un hippopotame piétiner son épouse dans toutes les positions.
Lattes, gourdins et coups de poings pleurèrent sur l'intrus qui supplia inutilement la clémence du propriétaire des lieux tandis que la femme infidèle et indigne accusa la sorcellerie de s'être emparée d'elle.
L'Hippopotame a été exposé au village tel dans un zoo d'exhibition".