Une scène inédite et choquante s'est produite lors du jour du référendum constitutionnel au centre de vote du lycée Barthélémy Boganda, où le Président de la République Faustin Archange Touadera était attendu pour exercer son droit de vote, rappelle le lanceur d’alerte camerounais Boris Bertolt.
Comme tous les citoyens centrafricains appelés à remplir leur devoir civique, le Président Faustin Archange Touadera s'est rendu tôt le matin, après le culte dominical, au centre de vote pour accomplir son devoir électoral. Après avoir voté, il a pris le temps de répondre aux journalistes présents pour recueillir ses impressions.
C'est à ce moment qu'un individu camerounais du nom de Jules Njawé a fait une intrusion dans le périmètre de sécurité du Président de la République pour lui dire quelque chose à l'oreille. Le ministre conseiller en communication du Président, Wilfried Maurice Sébiro, est rapidement intervenu pour empêcher cette intrusion, estimant que cela importunait le Chef de l'État qui s'apprêtait à partir.
Cependant, M. Njawé n'a pas accepté d'être empêché et a protesté vivement devant le public présent au centre de vote. Dans un climat déjà tendu, la situation a rapidement dégénéré en une altercation physique entre Jules Njawé et Wilfried Maurice Sébiro. Les deux hommes en sont venus aux mains, se lançant des coups de poing sous le regard médusé des témoins présents.
La sécurité présidentielle est intervenue rapidement pour mettre fin à la bagarre et séparer les deux individus. Cette scène de violence a choqué les membres du gouvernement et les conseillers de Touadera, qui demandent désormais le départ de Jules Njawé en raison de cet incident inacceptable.
Cette altercation soulève des questions sur la sécurité entourant le Président de la République, ainsi que sur les mesures prises pour éviter de tels incidents lors des événements officiels. Les autorités devront enquêter sur les circonstances de cette altercation et prendre les mesures appropriées pour garantir la sécurité du Chef de l'État et de tous les citoyens lors des prochains événements électoraux et publics. La demande de départ de Jules Njawé par des membres du gouvernement reflète l'ampleur du mécontentement et de l'inquiétude suscités par cette situation regrettable.