Au cours de l’émission Club d’Elites du dimanche 04 septembre 2022sur la chaîne de télévision privée Vision 4, le présentateur BONEY Philippe a déclaré e que certaines fédérations de football dont celle du Maroc désignent leur dirigeant par nomination en lieu et place des élections. Il donne cet exemple pour apporter de l’eau au moulin des partisans de Samuel Eto’o qui estiment que la FECAFOOT étant une association de droit privé autonome, elle est libre de choisir la durée du mandat de son président sans se soumettre aux normes de la FIFA .
Sauf qu’en réalité le président de le président de la Fédération royale marocaine de football est élu comme au Cameroun, à l’issue d’une Assemblée générale élective. La dernière en date a eu lieu le 24 juin 2022 au Complexe Mohammed VI de football à Maâmora. Fouzi Lekjaa le président sortant était réélu pour un troisième mandat de 4 ans. Même s’il était le seul candidat en lice pour ce poste, il a été bien élu lors d’une Assemblée générale élective.
« La commission électorale de la FRMF avait annoncé n’avoir reçu qu’une seule liste de candidature à la présidence et au comité directeur de l’instance fédérale, présidée par Fouzi Lekjaa. Dans ce sens, elle avait indiqué qu’« après examen du dossier de candidature de M. Lekjaa, la commission électorale précise qu’elle répond aux exigences réglementaires requises », écrit le journal marocain Telquel.ma
La prolongation de la durée du mandat du président de la Fédération camerounaise de football (Samuel Eto’o) divise l’opinion publique nationale. Plusieurs observateurs avisés estiment que le nouveau président de la Fédération camerounaise de football fait preuve de dictature en remettant en cause, les textes qui lui ont permis de prendre la tête la FECAFOOT.
« Il y a toujours ce qu’on est et ce qu’on veut être. Ce que Eto’o est : c’est un mec qui aime le pouvoir. C’est un mec qui aime dominer, depuis l’équipe nationale cela s’est fait ressentir. Il a des reflexes autoritaristes. C’est quelqu’un qui veut imposer même quand il veut faire les choses allant dans la bonne direction. Pour moi, il est celui-là qui est antipode du politique », explique le politologue camerounais Aristide Mono.