Vision 4: Ernest Obama se prononce (enfin) sur sa suspension [Vidéo]

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Thu, 21 Dec 2017 Source: lequatriemepouvoir.com

Les décisions émises à l’endroit de nombreux journalistes de VISION 4, dont parfait Ayissi, Sidoine Monkam, Jean Jacques Zé, Ernest Obama, et du promoteur Amougou Belinga il y’a 24H continuent d’alimenter les conversations au sein de l’opinion publique.

S’il est vrai que les affaires imputées aux concernées sont avérées, le CNC signe par-là, la fin de la récréation, au regard de nombreuses dérives observées au sein du groupe l’ANECDOTE ces derniers jours. D’ailleurs, le SNJC (Syndicat national des journalistes du Cameroun) lors de la conférence de presse du 6 décembre dernier à Douala, mettait en exergue cette perte de valeurs déontologiques par les cas CANAL 2 (l’Arène) notamment.

Lors du talk-show télévisé « Tour d’Horizon » ce mercredi 20 décembre, les sieurs Ernest Obama, Parfait Ayissi Etoa se sont donnés à cœur joie d’ironiser sur les sanctions de l’organe pilotée par Peter ESSOKA. «…Le CNC est-il un organe chargé de la régulation de l’audiovisuel ? Non. Ce n’est même pas une Agence !

Ici on ne parle même pas de conseil on parle d’agence, et à la tête d’une agence on aura un directeur général comme celui de l’ART. Le CNC est exactement dans la même situation que l’ancien directeur de l’ART. Ce dernier avait été nommé par décret du Chef de l’Etat alors que (celui du CNC) avait été nommé par un Conseil d’administration (…) le CNC est disqualifié en ce qui concerne les infractions commises par les médias « chauds », télé ou radios !… » tance le directeur de la chaine Ernest OBAMA.

Et du sieur Parfait Ayissi de poursuivre : « Pour avoir dit, Affaire ceci, zéro avocat, affaire de sans caleçon dix avocats, et pour cela je suis suspendu ? Et Obama a bien fait de dire que je n’ai cité le nom d’un seul avocat, je n’ai cité personne ! Le fait dire zéro avocat constitue-t-il une insulte ?... ».

Les textes du CNC sont claires à ce sujet à l’observation des dossiers sulfureux qui touchent et écornent la pratique du journalisme au Cameroun. La frontière du moralement acceptable et du respect des valeurs chères au métier sont autant d’éléments qui doivent être pérennisées pour avoir une presse saine au Cameroun.

Source: lequatriemepouvoir.com