• Bruno Bidjang a été suspendu par le CNC
• Mais il a défié l’autorité du Conseil
• Le journaliste s’est présenté à la télé
Le Conseil national de la Communication (CNC) a suspendu le journaliste camerounais Bruno Bidjang pour un mois. Seulement, contre toute attente, l’homme de média s’est présenté à l’antenne et a animé l’émission Club d’Elites sur Vision 4, dimanche 31 juillet 2022.
Le Conseil national de la communication (abrégé en CNC) est un organe de régulation et de consultation doté de la personnalité juridique et de l'autonomie financière.
Placé auprès du Premier ministre, chef du Gouvernement, il est chargé d'assister les pouvoirs publics dans l'élaboration, la mise en œuvre et le suivi de la politique nationale de communication sociale.
Pour un fait antérieur, Bruno Bidjang a été sanctionné par le CNC et ne devrait pas se présenter sur le plateau, tout comme d’autres collègues qui eux, ont respecté la décision du Conseil national de la Communication (CNC).
Plus précisément, le CNC a suspendu Bruno Bidjang, Mathieu Ekong et Martial Owona. Cette condamnation fait suite à une plainte de Mangan Richard Olivier qui accuse les trois (03) hommes d’avoir porté des accusations qui salissent son honneur pendant l’émission Tour d’horizon les 16 et 17 mai 2022.
Là-dessus, le porte-parole du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), Jean Emmanuel Ateba n’est pas content. Il dénonce une situation de deux poids deux mesures sur sa page Facebook : « Ceux qui respectent les institutions ne sont pas toujours ceux qu’on croit. Il y a ceux qui respectent les institutions et il y a ceux qui en abusent. Crier à tue-tête Paul Biya ayop ayop ce n’est respecter les institutions mais chercher son laissez-passer pour en abuser et profiter ».
Le collaborateur de Maurice Kamto ajoute que « pendant que certains respectent les décisions du CNC, d’autres pissent dessus. Pendant que certains déposent des déclarations de manifestations qui leurs sont refusées, d’autres manifestent sans déclaration. Pendant que certains passent des nuits blanches pour préparer des concours, d’autres réussissent sans composer. Pendant que certains s’évertuent à monter des offres, d’autres dorment à la maison en attendant qu’on les appelle pour aller signer les contrats ».
L’homme fait allusion à la situation de Bruno Bidjang qui malgré la sanction, a défié l’autorité du CNC. Vision 4, s’il faut le rappeler, est un média qui appartient à Jean-Pierre Amougou Belinga.