Sur les plateaux de Vision 4, chaque intervenant tente de relativiser l’incarcération de Amougou Belinga à la prison centrale de Yaoundé Kondengui pour complicité de torture sur le journaliste Martinez Zogo dont la dépouillé été découverte le 22 février dernier en décomposition. Si la quasi-totalité des panélistes de l’émission Club d’Elites réclame justice pour Martinez Zogo, ils tentent cependant de jeter le doute sur la direction que prend l’enquête. Indirectement, ils font croire aux téléspectateurs que Amougou Belinga n’est pas la bonne personne recherchée par la justice camerounaise.
« Tout camerounais normalement constitué souhaite que la justice soit effectivement dite sur cette question. Parce que moi qui suis porteur d’un certain nombre de points de vue, un quidam peut se lever un beau matin et dire que la tête de Claude Abe ne me plait plus. On m’enlève, on me supplicie jusqu’à la mort. Donc tout le monde souhaite que la justice soit dite. Mais que la justice soit vraiment dite. C’est-à-dire pas une certaine justice », a déclaré l’universitaire Claude Abe.
Il est d’ailleurs convaincu que ce qui se déroule actuellement ressemble plus à une guerre de succession qu’à autre chose. Amougou Belinga serait donc victime d’une guerre de clan. « Il y a beaucoup de choses qui montrent que cette histoire a beaucoup à voir avec le jour, pas la nuit des longs couteaux qui a commencé au Cameroun pour la question de la succes-sion », poursuit-il.
Valère Bessala
Il sera difficile pour Valère Bessala de revenir sur le plateaux d la chaine Vision4. Il y a quelques mois, l'analyste média a eu un violent clash avec le DG des médias du groupe l'Anecdote en direct, lors d'une émission.
Valère Bessala n'a pas sa langue dans la poche et Bidjang qui l'a invité le sait très bien. Mais pouvait-il savoir que l'homme qu'ils invitent souvent sur leurs plateaux, pouvait aller aussi loin dans ses déclarations?
En pleine émission sur l'affaire de redressement fiscal dont la chaine de télévision Vision4 faisait l'objet, Valère Bessala n'a pas voulu faire comme les autres invités au débat sur la télévision, qui ont exprimé leurs indigna-tion par rapport à "l'acharnement" de la DGI sur le patron du groupe l'Anecdote.
Tout d'un coup, Bessala fait des déclarations à contre-courant de celles faites par ses co-panélistes et invite Amougou Belinga à s'entourer de bonnes personnes dans le cadre du traitement du dossier des impôts et de ne pas jouer avec le fisc.
Ces déclarations de l'analyste a suscité une colère noire de Bruno Bid-jang, alors présentateur de l'émission "Club d'Elites".
On pouvait lire la colère de ce dernier qui a tenté de recadrer en vain Bessala et a immédiatement mis fin à l'émission.