Ces derniers jours, les informations sur l'arrestation du PDG du groupe l'Anecdote, propriétaire de Vision Finance, a créé une onde de choque dans l'univers médiatique camerounais.
L'une des conséquences de cette arrestation est la panique des clients de sa société de Microfinances. Plusieurs ont d'ailleurs tenté de récupérer leur argent de leurs comptes ouverts auprès de la société.
Les dirigeants de Vision Fiance à travers une sortie sur leurs canaux de communication, ont rappelé à leurs clients qu'ils sont une Société Anonyme (SA) et donc ne sont pas exclusivement la propriété d'Amougou Belinga.
En d'autres termes, Vision Finance, tout comme les autres SA ont des actionnaires.
"Elle rassemble des personnes qui peuvent ne pas se connaitre et dont la participation est fondée sur les capitaux qu'ils ont investi dans la société. Elle concerne donc des projets importants. Une SA garanti la continuité des activités, car elle a un Conseil d'Administration. Vision Finances SA l'avenir dans la finance", peut-on lire dans une publication de la société de microfinance.
Le PDG du groupe l'anecdote a été arrêté tôt le lundi 6 février. Mais les informations sur son arrestations ont commencé par fuser bien avant son interpellation.
Ces informations ont amené plusieurs clients de sa société de microfinance Vision Finance à aller retirer leurs argents de leurs comptes de la société, craignant de voir leurs économies domiciliées dans cette microfinance, à cause de l'arrestation de son propriétaire.
Dans des récentes vidéos reçues par la rédaction de CamerounWeb, on peut voir de nombreux clients se précipiter avec une violence inouïe dans les locaux de la microfinance.
Mais au niveau de Vision Finances, l'on joue la carte de la tranquillité.
Il y a 24 heures, les responsables de l'entreprise publie une information censée rassurer leurs clients.
"Le DG de VISION FINANCE SA renouvelle ses vœux les meilleurs à toutes les populations camerounaises, en rappelant aux porteurs de projets bancables que les portes du financement leurs sont grandement ouvertes", peut-on lire sur la page Facebook de la microfinance.