Attendu sur le terrain, le premier PCA de l’Université d’Ebolowa entend remplir ses nouvelles missions avec dévouement et probité.
Un coup de fil. Puis, plusieurs autres des parents, amis et anciens proches collaborateurs. C’est donc par personnes interposées que le premier président du Conseil d’administration (PCA) de l’université d’Ebolowa a appris sa nomination vendredi 3 juin dernier eq fin d’après-midi.
Pour en avoir le cœur net, Jean-Pierre Mvondo Evezo’o a dû interrompre sa séance télé devant le match de tennis qu’il regardait pour se connecter sur le poste national de la CRTV. Après vérification, c’est une onde émotionnelle qui traverse le magistrat à la retraite depuis bientôt deux ans.
« Ma surprise a été grande, ma joie La maturité professionnelle au service de l’université d’Ebolowa. aussi. Je suis très content de savoir que le chef de l’Etat se souvient de ma modeste personne. Je le remercie d’ailleurs infiniment pour cette marque de confiance », a-t-il confié.
Le nouveau PCA est conscient de la responsabilité et des nombreux défis qui l’attendent. Tous sont liés à la mise en place et au bon fonctionnement, de cette jeune institution universitaire créée en janvier dernier. A cet effet, Jean-Pierre Mvondo Evezo’o a promis de s’acquitter de ses nouvelles fonctions avec dévouement et professionnalisme.
Habitué qu’il est des missions « délicates et spécifiques ». Même s’il compte sur l’accompagnement de ses futurs collaborateurs, le PCA entend mettre toute son expérience, son potentiel intellectuel, moral et physique pour mériter la confiance du président de la République.
Avant cette nomination, cet homme a fait tout son parcours professionnel dans les arcanes de la justice. Après sa sortie de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature en 1980, il a occupé de nombreux postes de responsabilité. Entre autres, il aura été, président de la section spécialisée à la Cour suprême, directeur des affaires pénales et des grâces au ministère de la Justice, procureur général près les cours d’appel du Centre et de l’Extrême-Nord entre 1998 et 2012.
Ce qui lui a valu en 2012, d’accéder au grade de magistrat hors-hiérarchie de premier groupe, ainsi que de nombreuses distinctions honorifiques. Commandeur de l’ordre national de la valeur, par exemple. Né en 1953 à Kombe dans le département du Dja-et-Lobo, il est également titulaire d’une licence en droit et science économique obtenue à l’université de Yaoundé en 1980.